Oldies But Goodies: Blue Ribbon Comics #13 (Juin 1941)

Oldies But Goodies: Blue Ribbon Comics #13 (Juin 1941)

19 octobre 2013 Non Par Xavier Fournier

Oldies But Goodies: Blue Ribbon Comics #13 (Juin 1941)[FRENCH] Sous l’influence de The Flame ou d’Human Torch, les personnages aux pouvoirs incendiaires ne sont pas rares dans les années 40. Inferno, publié chez MLJ (futur Archie Comics) appartenait à cette catégorie. Mais il ne se contentait pas de cracher des flammes. Il sentait aussi le souffre pour d’autres raisons. Car il avait commencé d’abord comme un « bad boy »…

Au demeurant dans les comics du Golden Age, le monde était simple : Il y avait le blanc et le noir, le jour et la nuit, le bien et le mal. Le héros était valeureux, n’avait pas le moindre doute et était exempt de tout défaut. Il y avait bien quelques antihéros comme le colérique Namor le Sub-Mariner, chez Marvel, mais la limite entre le bon et le mauvais supportait très peu de transgressions. Comme l’avait dit Bruce Wayne dès l’origine de Batman, les criminels étaient un genre à part, craintif et superstitieux. En admettant qu’un super-héros arrive à en remettre un dans le droit chemin, l’ex-criminel promettait alors d’adopter une vie honnête et se fondait dans la société civile. Puisque bien souvent on nous expliquait qu’il s’agissait de pleutres on aurait assez mal vu qu’un ex-criminel décide à son tour de combattre le mal. Non seulement parce qu’il n’était pas supposé avoir les mêmes valeurs mais parce qu’en un sens cela aurait été remettre en cause le statut même du héros. Si un personnage qui avait été touché par le péché arrivait à se hisser à la même hauteur que le héros pur et valeureux, Batman et ses confrères y auraient perdu de leur superbe. C’est pour cela, sans doute, que le justicier de Gotham joua au chat et à la souris pendant des années avec Catwoman sans véritablement qu’on laisse Selina Kyle se racheter.

Finalement les seules conditions dans lesquelles on tolérait une rédemption d’un ex-criminel c’est quand celui-ci avait une épiphanie, une révélation impliquant un changement profond de sa personnalité. Et de préférence l’essentiel de sa carrière criminelle devait s’être déroulé AVANT qu’on le rencontre. On sentait bien que le Shadow avait fait des choses pas forcément très nettes avant de devenir un justicier urbain. Et le super-héros Plastic Man était un voleur avant de tomber dans une cuve de produits chimiques, d’échapper à la mort et de faire un séjour dans un monastère, le tout faisant de lui un homme nouveau. Dans le Golden Age les occasions où l’on rencontre vraiment un personnage d’abord sous la forme d’un criminel avant qu’il se rachète sont beaucoup plus rares. En général on trouvait un biais pour expliquer que, non, Black Canary, adversaire de Johnny Thunder, n’avait finalement jamais été « mauvaise » mais au contraire un agent infiltré dans le crime.

La première apparition d'Inferno dans Zip Comics. Sur la couverture il ressemble clairement à Human Torch.Dans Zip Comics #10 (janvier 1941), les lecteurs avaient pu faire la connaissance d’Inferno The Flame Breather (« Inferno le cracheur de feu ») qui était tout… sauf un bon gars. C’était avant tout un adversaire de Steel Sterling (pour faire court disons que Steel Sterling était en gros le Superman de l’éditeur MLJ) dans un épisode où deux phénomènes de cirque décidaient de se consacrer au crime. Inferno (de son vrai nom Frank Verrano) crachait du feu à volonté et faisait équipe avec Twisto the Rubber Man (un contorsionniste) et un certain Hefto (une brute épaisse). Malgré son nom ronflant, Inferno n’avait pas beaucoup d’envergure. Mis à part cette capacité à cracher des flammes, il agissait en costume de ville et, bien qu’il dispose d’une sorte de super-pouvoir, il n’était même pas un vrai super-vilain. C’était un gangster disposant d’un gimmick, sans plus. Et en toute logique on ne s’attendait pas à le revoir après cet épisode initial.

En fait Inferno a dès le début deux apparences. Il n’était pas rare de commander un dessin de couverture sans que l’histoire intérieure soit terminée. Et le personnage que Steel Sterling combat sur la couverture de Zip Comics #10 n’a rien d’anodin. Il est entièrement enflammé. C’est essentiellement une sorte d’Human Torch du mal. Mais à l’intérieur les auteurs n’osèrent pas s’approcher autant du héros de Marvel. Moralité : Inferno était un bad guy en apparence éphémère, comme il en apparaissait beaucoup chaque mois. Les lecteurs des aventures de Steel Sterling en furent cependant quitte pour le retrouver dès le mois suivant. Dans une nouvelle enquête, Sterling se déguise en mafieux en espérant retrouver la piste d’un autre méchant, le Rattler (en gros « le Serpent à sonnette »). Pendant ce passage « undercover » Sterling rencontre Inferno qui le prend pour un collègue et sympathise avec lui. Et quand l’identité de Sterling fini par être dévoilé, Inferno en vient à l’aider à coffrer le Rattler, décidant de se racheter. En fait Zip Comics #10 à 13 forme un arc cohérent dans lequel on assiste à l’apparition d’Inferno, à ses débuts dans le crime puis sa rencontre déterminante avec Sterling et sa décision de se « ranger » et de payer ses dettes. Dans Zip Comics #12, Inferno annonce ainsi à Steel Sterling qu’il va se livrer à la police pour expier ses crimes (c’est à dire filer à la case « Prison »). Le mois suivant les deux personnages se retrouvent néanmoins puisque Sterling doit, pour une autre enquête, infiltrer la prison où se trouver Inferno. Cette fois le bagnard le reconnaît mais le super-héros décide de l’utiliser comme un informateur et organise même son évasion pour qu’Inferno puisse l’aider de l’extérieur. Quand l’histoire s’achève, les forces de l’ordre s’apprêtent à remettre Inferno au trou mais Sterling témoigne alors en sa faveur et on promet à Verrano une sortie rapide. N’empêche. Inferno reste alors un simple type en civil qui, de temps à autre, crache du feu. Où est-ce que tout ça nous mène ?

Blue Ribbon Comics #13 (Juin 1941)A Blue Ribbon Comics #13 ! C’est à dire – que moins d’un trimestre après que Steel Sterling se soit prononcé pour la libération d’Inferno – on retrouve l’ex-criminel « à la demande générale » selon l’éditeur. La première page de l’histoire nous résume le parcours de l’homme. Le flash-back s’achève sur un Inferno à qui on passe les menottes et qui déclare : « Maintenant je suis près à aller en prison et à prendre mes médicaments ! J’ai appris qu’il était plus drôle de travailler du côté de la Loi que contre elle ». Mais… on nous apprend qu’il a finalement refusé la proposition de libération ébauchée à la fin de Zip Comics #13 ! Il a préféré rester en prison pour payer jusqu’au bout sa « dette envers la société ». Contre toute attente ce n’est pas un Inferno libre qu’on retrouve. Il est toujours bagnard et participe même aux travaux forcés. Visiblement les autres détenus n’ont pas réalisé qu’Inferno a changé de côté ou qu’il a collaboré avec Steel Sterling. Dans la première véritable case de l’histoire, un autre prisonnier informe Inferno qu’un projet d’évasion massive est prévu pour le soir même.

Inutile de dire qu’Inferno ne s’est pas donné la peine de refuser sa libération pour s’évader. Il refuse donc de participer au projet et son interlocuteur, surpris, réalise que quelque chose ne tourne pas rond: « Écoute Mec ! Tu en sais trop là dessus ! Tu sais même qu’on va se débarrasser du juge qui nous a tous envoyé ici. Et qu’on va enlever sa fille aussi ! ». Mais Inferno reste de marbre et répète qu’il ne veut rien avoir à faire avec ce plan. L’autre comprend alors qu’Inferno risque de les dénoncer et lui saute pour le menacer. Le tout dégénère bien vite dans un combat entre les deux hommes. Ils sont alors séparés par les gardes. Les autres détenus, solidaires, prétendent alors que c’est Inferno qui a commencé. Les gardes décident donc de le mener devant le directeur de la prison pour décider de son sort.

La vie d'Inferno résumée dans Blue Ribbon Comics #13Assez bizarrement Inferno n’en profite pas pour tout raconter au directeur. Quand ce dernier s’étonne (Inferno avait été un prisonnier modèle jusqu’ici) et lui demande ce qui s’est passé, Inferno préfère la fermer et se laisser accuser de la responsabilité de la bagarre. On l’enferme donc à nouveau dans sa cellule et là le prisonnier a tout le loisir de réfléchir : « Je me demande ce que ferait Steel Sterling dans une telle situation. Devrais-je prévenir le directeur du projet d’évasion ? Est-ce que je devrais me taire ? Je ne voudrais pas être une balance mais d’un autre côté… » Au même moment les autres prisonniers mettent à exécution leur plan. On voit distinctement des gardes se faire abattre par ces brutes. De la fenêtre de sa cellule, Inferno voit tout. Il tape alors à ses barreaux et veut communiquer le reste du plan. Des gardes arrivent dans son couloir mais ils ne croient pas à l’histoire qu’il commence à leur raconter. Pour eux, Inferno tente de les embrouiller, de les distraire pendant que les autres s’échappent : « Bien pensé, Inferno ! Ils ont sans doute prévu de te libérer plus tard ! Mais ils ne te trouveront pas car on va te mettre en isolement dès maintenant ! ». Et hop, au mitard Inferno…

Resté seul, Inferno a tout le temps de méditer sur les événements… qu’il aurait pu empêcher : « J’ai été un idiot ! Ces prisonniers ont tué des gardes à tour de bras ! J’aurais du tout raconter au directeur ! Il n’y a pas d’honneur pour des gens comme ces tueurs ! ». De plus Inferno connaît le reste du plan. Il sait que les évadés ont prévu de tuer le juge Sand. Mais visiblement le personnel de la prison, le croyant dans la combine, ne le croira plus. Alors Inferno se décide à utiliser ses pouvoirs. Défini comme un simple cracheur de feu, Inferno est en fait bien plus et ce depuis sa première apparition, quand le héros Steel Sterling avait confondu les traces laissées par les flammes d’Inferno avec une torche à acétylène. Mais plus encore que l’intensité des flammes dégagées, Inferno se distingue d’un vrai cracheur de feu par le fait qu’il peut spontanément émettre du feu. Pas besoin de boire de l’essence ou de s’équiper d’une allumette. C’est un véritable homme-dragon. La preuve est une nouvelle fois faite dans cette scène où il s’agenouille devant la serrure du mitard et… commence à cracher du feu pour la faire fondre. Il traverse ensuite une bonne partie de la prison, faisant fondre les barreaux quand c’est nécessaire.

L'évasion d'InfernoLe problème est que bientôt les gardes l’aperçoivent à découvert, sur la dernière partie de son périple, et commencent à… hmm… ouvrir le feu sur l’homme. Si Inferno était une véritable Torche Humaine sans doute qu’il ne craindrait pas la pluie de balles. Ces dernières fondraient en l’approchant. Mais en dehors de sa « bouche infernale », il reste avant tout humain. Par chance il arrive à sortir de la prison sans être blessé. A l’extérieur il trouve une voiture et en déduit qu’elle avait sans doute été placée là par les évadés, comme une partie de leur plan, mais qu’ils n’en ont pas eu besoin. Inferno s’en empare et prend la route, poursuivi par les voitures de police.

Pendant ce temps les fuyards sont arrivés devant la maison du juge Sand. Ce dernier et sa fille sont en train d’écouter la radio, sans se douter qu’ils sont en danger. A ce moment le speaker parle de l’évasion et précise que si certains bagnards ont été repris les meneurs ont réussi à s’échapper… Tout comme Inferno. Et pour lui il y a un régime spécial. On le juge sans doute « armé et dangereux » en raison de ses pouvoirs et l’ordre a été donné de lui tirer dessus à vue ! ». C’est à ce moment là que la bande fait irruption dans le salon du juge. Sand et sa fille sont vite immobilisés. Puis les criminels forcent le coffre-fort et s’emparent des richesses de la famille. Inferno, qui a réussi à semer la police, s’introduit à son tour dans la maison en assommant un prisonnier qu’on avait placé en surveillance : « Je pense qu’on ne m’attend pas… Mais j’aimerais quand même présenter mes respects ! Voici ma carte de visite ! » s’exclame le personnage en donnant un coup de poing à son adversaire.

Le bagnard devient super-héros...Bientôt il s’attaque au reste de la bande « Je vois que la vie en prison ne vous à pas adoucis ! ». Même si le gang est armé de revolver, Inferno n’est pas impressionné pour autant et continue de taper sur ses ennemis : « On avait inventé les poings avant les flingues, vous savez ! ». Et bien sûr Inferno fini par s’aider de son pouvoir, lançant une véritable langue de feu vers le dernier homme qui le menace encore. Gentleman, Inferno se tourne alors vers la fille Sand : « Je suis heureux qu’on ne vous ai pas fait du mal et je crois qu’ils se tiendront tranquilles jusqu’à l’arrivée de la police ». Puis Inferno se tourne vers le juge pour le rassurer à son tour : « Maintenant je pense que je n’ai plus qu’à y retourner et à m’excuser pour avoir quitté ma cellule sans y être autorisé ! ». Mais le juge Sand proteste : « C’est moi qui vous ai envoyé en prison ! Mais cette fois je vous demande de ne pas y retourner ! L’ordre a été donné de vous tirer dessus à vue ! Et vous êtes un homme trop bon pour mourir ! Il y a une différence entre la Loi et la Justice… Dans ce cas présent vous servirez mieux la justice en ne retournant pas en prison ! ».

Bien sûr les propos du juge Sand sont un peu tarabiscoté et on sent qu’il s’agit de maintenir Inferno dans un rôle de « bon bagnard évadé » façon Jean Valjean. En fait, Sand étant juge, il lui suffirait de décrocher son téléphone pour expliquer toute l’affaire aux autorités et qu’Inferno puisse se rendre sans danger. Mais cela reviendrait à le remettre à nouveau en prison jusqu’à la fin de sa peine. On comprendra bien que c’est justement ce que les auteurs veulent éviter. Inferno reste donc en liberté mais dans la clandestinité et les deux dernières cases de l’histoire le voient en train de se confectionner une tenue : « Je pense que le juge avait raison ! Je serais un hors-la-loi… mais je combattrais pour la Loi ! Et, comme Steel Sterling, j’adopterais mon propre costume ! ». La dernière case le révèle dans une tenue rouge et or, portant sur la poitrine un symbole représentant une torche. De fait, Inferno en costume a une ressemblance certaine avec son prédécesseur The Flame, un peu comme si on avait simplement interverti certaines couleurs (d’un autre côté il est certain qu’avec des pouvoirs incendiaires, les couleurs utilisées sont plutôt le jaune, le rouge ou l’orange et assez peu le vert ou le mauve). Et le narrateur conclut « Et ainsi Inferno le Cracheur de Feu débute son étonnante carrière comme un champion du Bien !« .

Inferno en actionA cette époque MLJ disposait d’un certain nombre d’archétypes de super-héros, comme le Shield originel (le modèle de Captain America) et si l’éditeur avait pensé à organiser en équipe, le résultat aurait sans doute donné quelque chose de très proche du All-Winners Squad ou des Invaders de Marvel. Mais penser en termes de groupe n’était pas la norme. Et la carrière d’Inferno allait se révéler plus courte qu’on aurait pu le penser. Après les épisodes de mise en place dans Zip Comics puis cette transformation du bagnard en super-héros, Inferno ne serait accueilli dans la revue que pendant quelques mois, enrichissant au passage le casting de sa série d’une certaine Virginia Ames, « love interest » qui était par ailleurs agent du FBI (et qui, bizarrement, était blonde ou brune selon les épisodes, le coloriste ne semblant pas se décider).

A l’évidence la raison d’exister du costume (et du masque) est qu’on ne le reconnaisse pas, de manière à ce que la police ne lui tire pas dessus. Mais Inferno est le plus souvent appelé par ce surnom, qu’il soit en costume ou pas, et la ruse devient donc illogique. D’autant que, même lorsqu’il est en costume, d’autres personnages font référence au fait qu’il est un détenu en fuite. On ne peut donc même pas imaginer que les rôles secondaires de cette BD puissent penser qu’il y a deux Inferno (le détenu et le héros). Visiblement tout le monde sait bien que le héros est recherché par la police. A la fin d’une aventure parue dans Blue Ribbon Comics #19, cependant, Virginia apostrophe le procureur, après qu’Inferno ait encore apporté son aide. Elle lui demande d’user de son influence pour le faire gracier. Et le procureur en convient : « Inferno a fait bien plus que rembourser sa dette envers la société pour les quelques méfaits qu’il a pu commette ! En fait le Gouverneur lui-même m’a parlé de gracier Inferno, avant même cette affaire ! ». Inferno termine donc Blue Ribbon Comics comme un homme libre qui n’a plus rien à craindre des forces de l’ordre.

Blue Ribbon Comics #19, le pardon finalIroniquement cette « nouvelle vie » ne lui portera pas chance puisque Blue Ribbon Comics #19 marque aussi sa dernière apparition de tout le Golden Age. Il faut croire qu’une fois gracié Inferno a préféré se retirer et couler des jours heureux avec Virginia. Ce n’est que dans les années 60 qu’on le reverra à nouveau, comme un personnage très secondaire de la série Mighty Crusaders. En fait on croira d’abord à un « reboot », les Mighty Crusaders affrontant d’abord un certain Inferno The Destroyer qui était en tout point différent. Et puis le véritable Inferno cracheur de feu réapparaît dans Mighty Crusaders #4 puis gravite autour de cette équipe sans vraiment laisser de trace durable. Il faut dire que MLJ/Archie disposait de différents personnages aux pouvoirs incendiaires et la préférence semble avoir été donnée à Fireball (un héros moins intéressant par son histoire personnelle ou par son costume) et à Firefly (un justicier qui au début se distinguait surtout par sa force puis s’est mis à émettre plus tard de la lumière).

J.M. Straczynski réinventa Inferno ces dernières années, à une période où DC Comics louait les droits des super-héros Archie pour les « moderniser ». Inferno fit partie des quelques personnages qui eurent droit à leurs propres aventures mais il était méconnaissable. Straczynski en fit un concept qui sentait un peu le pilote d’une série TV : L’Inferno moderne était un être amnésique qui contrôlait le feu sans trop savoir pourquoi. Par la suite, d’autres auteurs que Straczynski allaient résoudre le mystère en expliquant qu’Inferno était en fait un androïde (d’où son amnésie). Dans la version des années 40 Inferno n’est pas un androïde et rien ne vient vraiment expliquer ses aptitudes. Mais cette explication en vaudrait d’autres. Ce serait encore, plus ou moins consciemment, une manière de le rapprocher du Huma Torch des origines. De toute manière, même en le limitant à un « simple » cracheur de feu, Inferno n’avait jamais été très loin de ses modèles d’origine. Fin 1940, l’Human Torch avait fait la connaissance de Toro The Flaming Kid alors que ce dernier se produisait, déjà, dans un cirque…

[Xavier Fournier]