Avant-Première VO: Review Justice League of America #8

Avant-Première VO: Review Justice League of America #8

18 octobre 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Justice League of America #8[FRENCH] Où sont passées les Justice League ? Ce huitième numéro de Justice League of America éclaircit enfin le sujet (en tout cas pour une partie de la JL et de la JLA, pas de trace de la faction « Dark ») mais temporise encore beaucoup les choses, tout en nous faisant fortement penser à un arc ancien…

Justice League of America #8Justice League of America #8 [DC Comics] Scénario de Matt Kindt
Dessin de Doug Mahnke
Parution aux USA le mercredi 16 octobre 2013

Qu’est devenue la Justice League ? Le Crime Syndicate lui a trouvé une prison sur mesure qui n’est – peut-être pas, le doute est encore de mise – sur Earth 3 au contraire de ce qu’on pouvait attendre. Non, la vraie entrave est taillée pratiquement sur mesure, chaque personnage visible (il reste un certain nombre d’absents, comme Hawkman, Element Woman ou Green Arrow) étant plongé dans une sorte de plan astral où il culpabilise. Et là, sans que les choses soient totalement identiques, cette idée de prison psychique nous en rappelle furieusement une autre, qui remonte à l’époque de la JLA de Grant Morrison, quand The Key avait capturé la League et l’avait plongé dans des « paradis artificiels » spécifiques pour chaque membre. Si une ou deux de ces visions est intéressante sur le plan symbolique (comme le dilemne de Wonder Woman par exemple), on reste cependant peu convaincu de la pertinence de l’ensemble. Soit que Geoff Johns se garde plus d’éléments pour le mensuel Justice League, soit que ce soit prévu pour un autre épisode de Forever Evil.

Il faut dire que ce Justice League of America n’est tout bonnement pas écrit pas Geoff Johns mais bien par Matt Kindt. Si les deux scénaristes sont proches et ont déjà collaboré, DC ne s’est même pas fendu d’un artifice qui tendrait à dire que c’est écrit par Kindt d’après une idée de Johns et l’indice nous porte à croire que l’auteur principal du crossover n’a pas trouvé le temps de s’y intéresser. Moins facile à avaler, au delà du crossover, reste le fait que la Justice League of America reste un groupe qui n’en est pas un ou tout au moins qui n’a pas fini de se former. Les membres se connaissent à peine. En huit épisodes je me demande si certains d’entre eux ont même trouvé le temps de se parler les uns les autres. Alors, ok, Martian Manhunter est télépathe et ça lui permet une proximité avec ses alliés mais les autres se connaissent à peine entre eux, le « collectif » n’est pas constitué pour ainsi dire et avec le crossover en route ça ne semble pas pour demain. Ca plus les changements d’auteurs de ces derniers mois fait que la Justice League of America semble ne pas être une série à part entière mais plus un déversoir d’intrigues pour la League principale.

[Xavier Fournier]