Avant-Première VO: Review Venom #1

9 mars 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Rick Remender et Tony Moore donnent une nouvelle vie à Venom. Où plutôt disons un nouvel « hôte ». Le symbiote est désormais utilisé pour des opérations paramilitaires par un personnage connu, dont la moralité n’est pas remise en cause. Mais est ce qu’être bon suffit pour tenir Venom en laisse ? C’est tout ce que se propose d’explorer cette nouvelle série…

Venom #1 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessins de Tony Moore
Sorti aux USA le mercredi 9 mars 2011

Si vous avez manqué le récent Amazing Spider-Man #654.1, ne comptez pas sur ce Venom #1 pour vous offrir une séance de rattrapage. Ce qui est… est. Les explications étaient surtout dans le numéro de Spidey, qui était bien une sorte de numéro zéro. Ce qui donne à ce premier épisode de la série régulière une impression de prendre le train en marche. Celà dit, Rick Remender est fidèle à ses habitudes et nous donne un travail de qualité, lançant une énième version de Jack O’Lantern (normal, pour se battre contre un pseudo-Spider-Man) et plaçant ses pions pour en prévisions d’une trame plus large.

En un sens peu ou pas de surprise scénaristique pour ceux qui ont déjà lu le préambule mais d’un autre côté c’est sans doute parce qu’on savait à quoi s’attendre de Remender et qu’il ne déçoit pas. La vraie révélation de ce numéro repose plutôt dans le dessin de Tony Moore. On pouvait se demander quelle sorte de Venom l’artiste allait nous donner et son style se prête à merveille à cette histoire, lui donnant une petite ambiance à la The Haunt. Moore gère par exemple très bien les passages où le symbiote est plus dominant, sans perdre de vue le nouveau design « para » qui marque cette série. Contrairement à ce que pourrait nous faire croire la couverture de Quesada, Venom ne repart pour un oui ou un nom vers son apparence des années 90. Moore trouve la bonne manière de nous montrer que les choses sont plus complexes. Cette série s’installe et n’est sans doute pas encore à son plein régime mais les choses commencent bien !

[Xavier Fournier]