Avant-Première VO: Review Star Wars #3

Avant-Première VO: Review Star Wars #3

14 mars 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Star Wars #3[FRENCH] Luke Skywalker et ses amis ne se sont pas débarrassé de Darth Vader. Le seigneur Sith est toujours à leur trousse et montre sa pleine puissance. Finalement, mieux vaut le combattre dans l’espace, car dans un face à face, ce « chevalier noir » montre à quel point il est une machine à tuer. Et Jason Aaron s’amuse beaucoup avec des sous-entendus et de l’ironie.

Star Wars #3Star Wars #3 [Marvel Comics] Scénario de Jason Aaron
Dessins de John Cassaday
Parution aux USA le mercredi 11 mars 2015

Si Darth Vader a désormais sa propre série mensuelle, Jason Aaron n’est visiblement pas du tout décidé à le sous-utiliser dans le titre Star Wars principal. Et il nous donne ici un Vader en mode déchaîné. Comme pour les deux premiers numéros précédents on peut faire des rapprochements avec les postures des grands super-vilains qui sont ses ancêtres (les Dr. Fatalis, Magneto…) mais le scénariste travaille beaucoup le sentiment de dangerosité qui accompagne le personnage. Si on se souvient de la vraie trilogie Star Wars, on avait vu de « l’escrime laser » et quelques vagues étranglements à distance. Kenobi était vieux, Luke passait le plus clair des trois films. Ce n’est qu’en ouverture de Phantom Menace qu’on avait vu des Jedi ou même des Sith « badass ». Vader déchaîné dans l’usage de son pouvoir, on ne peut pas dire que ce soit très courant mais c’est ce qu’Aaron nous donne ici. Vous pouvez lui envoyer une division de blindés… qu’il les battra encore à plate couture. Vader, ce n’est pas un Mickey et l’auteur en a bien pris la mesure.

A côté de ça, John Cassaday est un peu à la traîne. On connaît, de longue date, son réalisme parfois figé. C’est parfois ce qui peut faire son efficacité sur certains autres projets. Ici, on a quand même l’impression qu’il dessine les antiques figurines Mego plutôt que des personnages en chair et en os. Dans plusieurs scènes c’est très statique. C’est (un peu comme pour la série Darth Vader d’ailleurs), le dynamisme du scénario qui l’emporte. Non seulement Aaron s’en donne à cœur joie avec l’ironie de la situation (ce que les fans de Star Wars connaissent mais que les héros n’ont pas encore découvert, comme l’histoire de la parenté) mais il ouvre aussi des pans d’histoire assez inattendus, certains secrets là où l’on ne les attendait plus.

[Xavier Fournier]