Avant-Première VO: Review Batman The Dark Knight #9

Avant-Première VO: Review Batman The Dark Knight #9

28 mai 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Toutes les séries liées à Batman vibrent au rythme de Night of the Owls. Et avec un titre « Dark Knight » connu pour explorer les liens de Batman avec l’univers DC, un Red Robin en couverture et le scénariste qui a transformé Jason en Red Hood à bord on pouvait s’attendre à un élargissement du conflit. Ce n’est pas précisément ce qui se passe…

Batman The Dark Knight #9 [DC Comics] Scénario de Judd Winick
Dessins de David Finch
Sorti aux USA le mercredi 23 mai 2012

Après Batman ou Nightwing qui ont déjà bien ratissé le terrain, le nouveau monologue d’un Talon de plus qui se souvient avoir été recruté dans le cirque fréquenté par les Grayson fait sérieusement rengaine. Pas grave me direz-vous puisque la couverture nous promet la présence d’au moins un Robin qu’on a peu vu avec Batman depuis le reboot de DC, pas vrai ? Sauf que la couverture n’est vraiment pas loin d’une publicité mensongère. Tim Drake n’apparaît guère que dans une case, tandis que le reste fait sérieusement déjà vu, déjà entendu dans le contexte des Owls…

C’est doublement dommage parce que Batman The Dark Knight est souvent une sorte de titre « team-up » qui ne dit pas son nom, où les guest-stars, d’Etrigan à Superman, sont fréquents. Il y avait donc tout dans le préambule de la série pour aller dans un sens que les autres bat-titres ne peuvent explorer. En plus on a vu Winick faire des choses intéressantes avec divers Robin, alors là… la déception est de mise. Il y aussi un autre rendez-vous manqué dans le fait que le Talon qui apparaît ici semble être le dernier à avoir été en activité, au moment des débuts de Batman. L’idée vaudrait d’être explorée. Pourquoi les Owls se seraient-ils plus spécialement planqués et auraient laissé le terrain à Batman ? Il y aurait des explications à donner, des flashbacks à creuser. Mais non… la série sacrifie petitement, du bout des lèvres, à ce crossover. Elle fait acte de présence mais le coeur ne semble pas y être. Dommage parce que Winick avait quand même quelques coups plus ambitieux à jouer. Pour ce qui est de Finch, par contre, il reste dans son créneau. Mais c’est clairement l’histoire qui ne nous propose pas grand-chose…

[Xavier Fournier]