Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #5

Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #5

20 octobre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #5[FRENCH] C’est au tour de Spider-Man 2099 d’entrer dans l’ère du Spider-Verse, à son corps défendant. Ses versions alternatives commencent elles aussi à être massacrées par la famille de Morlun. La différence, dans le cas de Miguel, c’est qu’il voit le coup venir. Un épisode marqué par les retrouvailles avec Rick Leonardi.

Spider-Man 2099 #5Spider-Man 2099 #5 [Marvel Comics] Scénario de Peter David
Dessin de Rick Leonardi
Parution aux USA le mercredi 15 octobre 2014

Si la saga Spider-Verse repose sur une infinité de versions alternatives de Spider-Man (Woman, Girl…), n’est-il pas logique de penser qu’il n’existe pas moins une infinité de Spider-Men du futur ? Peter David s’engouffre dans cette base logique pour nous montrer d’autres versions de Miguel/Spider-Man 2099 assassinées les unes après les autres par les chasseurs de totem. Logique, oui, mais ce qui est surprenant, c’est que Peter David n’opère pas exactement selon les mêmes règles que les autres scénaristes du Spider-Verse. En effet, le héros perçoit les chutes de ses homologues. On pourra toujours dire que c’est parce qu’il a lui-même voyagé à travers l’espace-temps, qu’il n’est pas à sa place, qu’il peut réagir autrement. Mais le système qui s’instaure à quelque chose qui fait penser au film de Jet Li, The One, dont le protagoniste est impacté par la mort de ses extensions dans d’autres univers. Cela ne semble pas totalement fonctionner avec ce que l’on a pu voir dans Superior Spider-Man ou Amazing Spider-Man.

Mais ce numéro est marqué, bien sûr, par le retour éphémère au dessin de Rick Leonardi, le co-créateur du personnage voici presque un quart de siècle. Il n’a rien perdu de sa patte et c’est particulièrement flagrant en le retrouvant sur un personnage avec lequel il est très associé. C’est efficace et l’on retrouve l’essence du personnage sans que le style soit passé, démodé. Il n’y a guère que la mise en couleurs qui est un peu massive par endroits, écrase un peu le trait. Mais si Rick Leonardi pouvait revenir régulièrement sur le titre, nous serions sans doute beaucoup à signer tout de suite.

[Xavier Fournier]