Avant-Première VO: Review Irredeemable #23

28 février 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Alors que la détention du Plutonian, à l’autre bout de l’univers, prend un tour de plus en plus sordide, la reconstruction de la Terre prend tournure mais les mésalliances continuent. Mark Waid continuent de jouer les moulineurs de personnages, ce qui fait qu’à chaque scène on continue de se demander, d’une page à l’autre, sur qui le marteau va tomber…

Irredeemable #23 [Boom] Scénario de Mark Waid
Dessins de Peter Krause, Diego Barreto
Sorti aux USA le mercredi 2 mars 2011

Dans un état catatonique, le Plutonian est transféré dans un nouveau lieu de détention où il ne manque pas d’attirer des convoitises… mais certainement pas le genre d’intérêt qu’on a l’habitude de voir dans le cadre des comics. Après avoir instauré une histoire d’amour de Modeus envers le Plutonian, reportée, faute de mieux, vers un double en état de mort cérébrale, Mark Waid bouche encore le bouchon un peu plus loin. Disparition du Comics Code ou pas, ce n’est pas le genre d’insinuation qu’on verrait chez Marvel ou DC. L’autre pan de l’épisode nous permet d’en voir plus sur le recrutement des nouveaux héros de la Terre, en fait des repris de justice dont la grandeur d’âme est sujette à caution. Les personnages en place ne sont cependant pas tombés de la dernière pluie et ont instauré une méthode de filtrage qu’on nous révèle ici, ce qui débouche là encore sur un retournement d’alliande.

Pour autant que Mark Waid continue de faire de cette série un titre où rien n’est prévisible, on parle beaucoup, vraiment beaucoup, dans les derniers arcs d’Irredeemable. Ce qui fait que l’histoire manque quand même d’un peu d’action plus physique. A noter également que si le seul nom de Peter Krause apparaît sur la couverture, le dessin est en fait partagé, selon les pages, avec Diego Barreto, Boom continuant ici son jeu de chaises muscales déjà vu sur d’autres séries. Si les styles de Krause et Barreto ne sont pas incompatibles, cela ne facilite sans doute pas à instaurer une ambiance graphique plus intense.

[Xavier Fournier]