Avant-Première VO: Review Hail Hydra #1

Avant-Première VO: Review Hail Hydra #1

21 juillet 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Hail Hydra #1[FRENCH] Rick Remender est sur le départ chez Marvel. Hail Hydra représente donc son chant du cygne chez l’éditeur, au moins sur le moyen terme. Cette série, taillée dans le sillage de Secret Wars, a la particularité d’être à la fois une suite de son All-New Captain America mais sans Captain America. Au grand regret d’un certain Nomad.

Hail Hydra #1Hail Hydra #1 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessins de Roland Boschi
Parution aux USA le mercredi 15 juillet 2015

Après avoir joué le chaud et le froid sur le sort de Ian Rogers dans All-New Captain America, Rick Remender ne nous laisse pas languir longtemps sur le devenir du personnage. Le voici projeté dans l’un des mondes qui composent Battleworld. Comme fait exprès, c’est une réalité où Hydra l’a emporté… et depuis longtemps. Cette version de New York lorgne un peu sur le Maître du Haut Château ou 1984, avec un fascisme omniprésent dans la cité, pas la trace d’un héros en vue… Et Nomad qui débarque là-dedans, allant de découverte en découverte. Les choix stratégiques de Marvel sont parfois surprenants en matière de titres et, de la même manière que faire une minisérie Phantom Eagle sous le titre Where Monsters Dwell me paraît compliquer la chose, on peut se demander pourquoi ne pas avoir configuré la chose comme une minisérie Nomad, ou tout au moins « Nomad: Hail Hydra ! » (encore que l’on peut comprendre que du coup la lecture d’All-New Captain America n’était pas spoilée). Dans l’état, je pense qu’il y aura sans doute moins de gens pour lire une mini Hydra qu’une mini Nomad (encore qu’avec l’importance d’Hydra dans le show Agents of SHIELD, va savoir).

Narrativement, Hail Hydra #1 a beaucoup de choses en commun avec la minisérie Winter Soldier. Normal, puisque l’équipe créative était la même vous me direz… Mais celà ne tient pas qu’à ça. Comme l’ex-Bucky, Nomad n’est pas spécialement porté vers l’introspection. Il est tout le temps dans le mouvement. Et ce premier numéro est donc essentiellement basé sur l’action, même si la fin (un peu prévisible) donne aux évènements un petit côté plus personnel. Parmi les diverses raisons qui font que je regrette que Remender s’en aille de chez Marvel, il y a les plots restés en suspens dans son Captain America… et je pense en particulier au conseil secret vu à la fin de Captain America #25, qui semblait menacer Sam Wilson. J’espère donc qu’Hail Hydra lui permettra de glisser quelques pistes, quand bien même alternatives, pour nous éclairer sur ce qu’il avait en tête.

[Xavier Fournier]