Avant-Première VO : Review Daredevil #116

2 mars 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Daredevil #116[FRENCH] Ne cherchez pas « tête à cornes » dans ce numéro. Daredevil est aux abonnés absents, laissant la part belle à l’un de ses anciens adversaires. Allez, vous l’avez vu sur la couverture, il s’agit bien sûr du Kingpin… Où plutôt l’ex-Kingpin puisqu’il n’a plus assumé ce rôle depuis un petit moment. Ed Brubaker fait le point sur le personnage dans une histoire qu’on ne qualifiera peut-être pas de « surprenante » mais en tout cas de « poignante »…

Daredevil #116 [Marvel] Scénario d’Ed Brubaker
Dessins de David Aja
Sortie aux USA le 4 mars 2009

Daredevil #116C’était couru d’avance : le Kingpin n’est jamais absent très longtemps des pages de Daredevil. Pourtant, il a été fidèle à la promesse faîte lors de sa dernière apparition. Il s’est rangé des affaires, a quitté le pays et s’est trouvé une nouvelle vie, plus paisible. Finalement il ne s’est écoulé que quelques épisodes depuis qu’on a vu le bonhomme dans la série mais visiblement pour lui des mois se sont écoulés. Un homme heureux ? Peut-être pas mais en tout cas un homme serein… qui perd à nouveau tout dès les premières pages de l’histoire, le reste étant raconté sous forme de flashback.

La Hand a retrouvé Fisk et lui enlève tout. Pourquoi exactement ? Ca, mystère. Encore et toujours Lady Bullseye a un ou deux coups d’avance sur tout le monde, y compris sur le lecteur. Mais Wilson Fisk sort de cet épisode en étant redevenu un homme motivé comme jamais. Motivé pour faire quoi ? L’arc qui débute aura tout le loisir de nous le montrer. Cette histoire de Brubaker n’est pas sans avoir un ou deux clichés (le coup de l’ennemi qui terrasse mais laisse vivre, par exemple…) mais le tout est excellent. Le scénariste a le Kingpin bien en main… Niveau dessin on note le retour de David Aja qui, encré par Stephano Gaudiano, assure une continuité visuelle totale avec les épisodes de Michael Lark. Visiblement l’éditorial a décidé d’appliquer la même méthode sur Daredevil que sur Captain America, à savoir des dessinateurs semi-réguliers mais participent à un grand tout. Alors que le scénario semble lancer dans un méga-arc, on ne peut que s’en réjouir. Ce prologue, en tout cas, ouvre bien l’appétit…

[Xavier Fournier]