Avant-Première VO: Review Captain America #4

Avant-Première VO: Review Captain America #4

25 février 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Captain America #4[FRENCH] Captain America reste prisonnier de la Dimension Z tandis que le temps s’écoule. De plus en plus. Les années passent et Ian est désormais le fils adoptif de Steve Rogers. Serions-nous en train d’assister aux débuts d’un nouveau Bucky ? Pas si Zola arrive à corrompre le père et le fils d’ici là…

Captain America #4Captain America #4 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessin de John Romita Jr.
Parution aux USA le mercredi 20 février 2013

On retrouve cette semaine le sentiment qui nous avait frappé à la lecture du deuxième numéro. Steve Rogers en mode « survival », ayant comme seul objectif celui qui est devenu, de fait, son fils, a de nouveau de furieux airs du père dans le roman et le film La Route. Captain America n’est pas atteint par le même type de virus mais il sait que le temps joue contre lui. Il ne lui reste qu’un vague espoir. S’évader de ce monde et demander l’aide des Avengers… sous réserve que dans l’univers classique ceux-ci existent encore sous une forme ou une autre. La question de la chronologie reste essentielle dans la série. Tant qu’on peut se demander ce qu’il en restera au final. Est-ce que Steve Rogers trouvera le moyen de rebooter les évènements ou est ce qu’il se sera réellement écoulé plus d’une douzaine d’années de son point de vue. Peut-être que la porté de cette histoire est amoindrie par le côté anachronique des séries Marvel NOW… Bien malin serait celui qui, à ce point, pourrait deviner si cet arc se déroule avant ou après les épisodes actuels d’Avengers, New Avengers ou Uncanny Avengers…

La relation entre Steve et Ian continue de faire l’essentiel du show, avec en toîle de fond la menace de plus en plus précise de Zola. Encore que… Il faut savoir de quel Zola on parle. Celui qui menace d’infecter Rogers (et peut-être de lorgner sur Superior Spider-Man ?). L’autre Zola et sa fille, Jet Black, sont en un sens bien moins imposants, se contentant de fonctionner de manière féodale. Est-ce que Zola, le vrai, serait du genre à s’enfermer dans un monde de ce genre ? A plus forte raison s’il ignore si Rogers est toujours vivant ou pas. Captain America, la série, continue donc de se chercher en jouant d’une certaine manière la contre-programmation. Tandis que les titres Avengers font que Cap donne l’impression de croiser l’univers Marvel toutes les semaines, cette série solo préfère l’isoler. Ce n’est pas un problème en soi (le principe est même bon, à la base) mais les personnages secondaires (comme les Phrox) restent assez peu mémorable.

[Xavier Fournier]