Avant-Première VO: Review Avengers #12

21 avril 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Lancé dans la quête des Infinity Gems, le Hood est tombé sur un écueil le mois dernier. Un certain Thanos dont il n’a jamais entendu parler. Après que les Avengers au grand complet soient tombés, le titan nihiliste peut-il espérer faire mieux ? A moins que les gemmes le reconnaissent ? Et il n’était pas supposé être dans une autre dimension ? Mais il y a un twist. Et pas qu’un, même s’ils sont de qualité inégales…

Avengers #12 [Marvel Comics] Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins de John Romita Jr.
Sorti aux USA le mercredi 20 avril 2011

Disons le franchement, dans les premières pages de ce numéro je me suis clairement ennuyé. Pourtant l’arrivée de Thanos dans le casting de la série avait de quoi réveiller. Mais sans parler du fait qu’il est supposé être coincé dans une autre réalité, la tourneur un peu trop « baratin » du début m’irritais. Je veux bien que Spider-Man et Jarvis perdent six pages d’un épisode à discuter avec des dialogues à la Bendis mais quand on a Thanos dans la scène, on s’attend à du combat, pas à du « chat ». Heureusement Bendis semble avoir anticipé cette critique et joue un peu un peu les scénarios à tiroirs dans ce numéro. Selon le tiroir ouvert, ca passe avec plus ou moins de bonheur et même quand il y a démonstration de force, l’ennui ne s’en va pas forcément. Au fur et à mesure que j’avançais dans l’épisode le sentiment tenait plutôt du « tout ça pour ça ? »… Pour ce qui de John Romita Jr., je l’ai trouvé moins inspiré dans ce numéro. Ou peut être trop poussé dans une certaine stylisation. Ce qui fait qu’à certains moments les bras du Hood sont interminables, on croirait qu’il s’agit de Reed Richards.

Jusqu’à la fin. Ou presque avant la fin où, par petites couches, Bendis donne ses dernières conclusions et où, en un temps très court, il faut réévaluer deux ou trois fois son avis sur la situation. Je pense que la vraie conclusion aménera un certain nombre de protestation (en particulier aux fans du personnage occupant la dernière page). Et le brusque retour de nerf dans les dernières pages n’empêche pas que j’ai vraiment l’impression que cet arc aurait pu être négocié en trois épisodes et demi, pour ainsi dire. Mais il faut reconnaître à Bendis d’épicer la situation sur la fin. Tout le monde ne sera pas d’accord avec l’évolution des choses mais au moins ce mouvement est intéressant. L’arc a eu ses longueurs mais sa conclusion, au moins, à l’avantage de faire hausser le sourcil. Finalement plus pressé de lire la suite que je l’aurais cru en entamant les premières pages.

[Xavier Fournier]