Avant-Première VO: Review World’s Finest #1

Avant-Première VO: Review World’s Finest #1

3 mai 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Originaires d’Earth 2, les ex-Supergirl et Robin de cette terre ont été piégées dans l’univers normal de DC ces 5 cinq dernières années avec deux objectifs: Ne pas se faire repérér et retourner à la maison le plus vite possible. Mais les obstacles se multiplient…

World’s Finest #1 [DC Comics] Scénario de Paul Levitz
Dessins de G. Perez & K. Maguire
Sorti aux USA le mercredi 2 mai 2012

On avait repéré Karen Starr dès le premier épisode de Mister Terrific. Huntress avait été la vedette de sa propre mini-série à l’automne dernier. Mais c’est ici que les choses sérieuses commencent pour Power Girl et Huntress, dans ce World’s Finest qui, dans la droite lignée de Earth 2 #1, nous montre les débuts de ces deux personnages dans leurs versions nouvelles. Perez dessine les scènes modernes tandis que Maguire illustre le passé de ces deux personnages et l’ensemble est plutôt plaisant… Même si, attention, il convient d’avoir lu Earth #2 avant pour bien comprendre les choses dans l’ordre. Pas besoin d’avoir lu les aventures récentes d’Huntress par contre. De ce côté-là les choses sont assez reader-friendly, on comprend vite comment fonctionne Helena et comment elle a été active ces dernières années. Non, la question se posait plus sur le sort de Power Girl, qu’on devinait transformée plus en profondeur.

Power Girl hérite, certes, d’un costume totalement nouveau qui fera hurler les puristes. Et je dois dire que j’en faisais partie à la base. Non pas parce que le nouveau costume n’offre plus une visibilité aussi grande sur les capacités pulmonaires de l’héroïne mais parce qu’il semblait augurer d’un changement profond de mentalité chez Kara (la Power Girl classique, en effet, avait tout un discours sur le fait qu’elle n’avait pas besoin d’un logo pour exister, lui en coller un semblait diminuer le propos). Surprise : au final c’est une bonne surprise de ce côté là. Si cette Kara a été Supergirl auparavant et si elle n’a jamais entendu parler de la Justice Society, il y a une tonalité qui fait qu’elle ressemble plus, dans l’esprit, à la Power Girl classique qu’on aurait pu le croire. Une seule chose : J’ai du mal à croire que Kara se serait faite si discrète pendant cinq ans mais autrement le ton y est et c’est la meilleure prestation du scénariste Paul Levitz depuis longtemps… Si on sait mettre de côté sa nostalgie des versions antérieures, c’est un début assez prometteur…

[Xavier Fournier]