Avant-Première VO: Review Witchblade #140

7 décembre 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] L’inspecteur Sara Pezzini et son partenaire se lancent dans une nouvelle enquête dans laquelle (ce n’est pas vraiment une surprise) des monstres ne tardent pas à montrer le bout de leur nez (enfin de leur trompe ou de ce qui en tient lieu). Un retour aux affaires finalement très conventionnel pour la série, là où on aimerait que les retombées des récents épisodes plus mieux exploitées…

Witchblade #140 [Top Cow] Scénario de Ron Marz, Saurav Mohapatra
Dessins de Stjepan Sejic
Sortie aux USA le mercredi 8 décembre 2010

Pezzini et Gleason étant chargés des « affaires étranges », il est finalement normal que le tout-venant de leurs aventures les porte vers l’étrange. Mais… mais cet épisode me donne l’impression d’être décroché de la chronologie de la série (le seul repère, finalement, c’est que Gleason est là). Comme bien souvent les deux flics sont donc lancés dans une enquête où même eux ne s’étonnent plus de tomber sur des créatures fantastiques. Ce qui d’un côté est un peu normal quand on est la détentrice de la Witchblade depuis des années mais de l’autre fait perdre à la série son lien avec la réalité. Et même le lecteur, en un sens, en sort blasé. Le petit souci dans cet épisode c’est qu’il est assez peu le reflet de ce que Ron Marz a pu amener à la série ces dernières années et qu’on a un peu l’impression de lire un épisode « d’avant ».

Pour autant tout n’est pas à jeter dans cet épisode. Si Stjepan Sejic est inégal selon les pages, j’ai bien  apprécié le parti pris de la lumière rouge pour marquer quelques scènes. De la même manière, au scénario, Ron Marz nous donne une amusant scène de malentendu entre les deux amants qui montre à quel point Sara est finalement moins sure d’elle qu’elle peut le laisser croire. Finalement la lacune de ce numéro est de faire l’impasse sur le déroulement du crossover actuel de Top Cow, même si à un niveau je comprends bien que Marz a voulu ménager la chèvre et le chou et donner ici aux lecteurs quelque chose qui ne demande pas qu’on ait suivi la série ces derniers mois.

[Xavier Fournier]