Avant-Première VO: Review The New 52: Futures End #24

Avant-Première VO: Review The New 52: Futures End #24

18 octobre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review The New 52: Futures End #24[FRENCH] Tandis que Black Adam, Hawkman et quelques autres héros affrontent les serviteurs de Brainiac dans l’espace, Mister Miracle laisse parler son cœur. John Constantine, lui, est au fond du trou (peut-être bientôt de manière littérale) et les deux moitiés de Firestorm progressent dans l’histoire, à leur manière

New 52: Futures End #24The New 52: Futures End #24 [DC Comics] Scénario de Keith Giffen, Brian Azzarello, Dan Jurgens, Jeff Lemire
Dessin de Jesus Merino
Parution aux USA le mercredi 15 octobre 2014

J’ai assez pesté sur les premiers numéros chaotiques de Futures End pour qu’il convienne de noter la reprise en main de la série depuis quelques semaines (en gros depuis l’intervention de Brainiac et le rôle plus important du vrai Superman). A savoir : on est sorti d’une sorte de pseudo-Countdown to Infinite Crisis (la référence en matière de série weekly qui part en vrille) pour arriver, enfin, à quelque chose qui tient largement plus la route. Il reste cependant quelques problèmes structurels (le nombre de personnages fait que c’est terriblement touffu sans qu’on sache forcément si les scénaristes ont vraiment choisi leur piste). Mais dans le même temps il y a considérablement plus de scènes fortes. Par exemple, bien que je ne sois pas super-fan du rapprochement entre Mister Miracle et Fury (en ce qui me concerne cela revient à remplacer une Big Barda par une autre), il faut bien voir que les auteurs exploitent réellement mieux Scott Free que ce que l’on a pu voir dans Earth 2. Rien que dans cet épisode, je me demande s’il ne parle pas plus que tout ce que l’on a pu voir de lui depuis le reboot de DC. Des personnages comme Black Adam ont la voix qui convient. Et s’il est bien curieux de voir Constantine en mode dépressif à ce point, il y a quelque chose de poignant, de prenant, alors qu’il voit la mort approcher et ne peut pas défendre ceux qui l’entourent.

Aux dessins, Jesus Merino convient parfaitement à l’ambiance, aussi bien pour ce qui est des scènes de combat dans l’espace ou en Afrique que pour ce qui est des passages plus « parlés ». Clairement, on est maintenant dans quelque chose où je ne regrette plus le prix de couverture. Reste bien sûr ce problème de base qui serait qu’avant de conseiller la série à quelqu’un il faudrait le prévenir à l’avance qu’il va se manger un plus d’une quinzaine d’épisodes de mélasse.

[Xavier Fournier]