Avant-Première VO : Review Skaar: Son of Hulk #10

29 avril 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Skaar: Son of Hulk #10[FRENCH] Ivre du Old Power, Skaar est devenu un barbare avec pouvoir de vie ou de mort sur son monde d’origine. Divers personnages ont beau avoir tenté de lui enseigner l’humilité, rien n’y a fait. Ni la réapparition d’un esprit venu le visiter, ni le retour du Silver Surfer. Il est donc grand temps que Galactus s’en mêle et lui montre ce que c’est d’être vraiment un dieu destructeur. Uh-Oh…

Skaar: Son of Hulk #10 [Marvel] Scénario de Greg Pak
Dessin de Ron Lim
Sortie américaine le 29 avril 2009.

Avant-Première VO : Review Skaar: Son of Hulk #10Depuis le début de la série Skaar, on pourrait être tenté de croire – en surface – que le rejeton est à l’image de son père. En fait ce n’est pas le cas car Hulk est, même dans ses moments les plus furieux, modéré par l’humanité de Bruce Banner. Skaar n’a pas eut droit à l’enfance d’un gosse malingre sur Terre. Et il est de plus, par ailleurs, le dépositaire de l’héritage de sa mère. Cela fait quand même beaucoup de puissance pour un seul bonhomme, surtout quand celui-ci n’a pas appris à se calmer quand il est en face de plus fort que lui. Le Silver Surfer a donc pris les mesures pour lui montrer un peu qu’il n’est pas le plus gros poisson dans l’univers et le propulse, via sa planche cosmique, en séance particulière avec un certain… Galactus. Et croyez-vous que ça ca va calmer le barbare vert ? C’est toute la question…

Greg Pak termine l’arc du « retour du Silver Surfer » en donnant à Skaar l’occasion de se racheter ou de tout perdre. On sait ce que ferait Hulk, d’une manière ou d’une autre, mais Skaar est un personnage nouveau, qui n’a pas la même moralité. Au fil de l’épisode, le lecteur ne sait donc pas de quel côté la balance va pencher. Finalement, Skaar #10, c’est un peu l’épisode du jugement (dernier ?) où on montre ce que le protagoniste principal a dans le ventre quand tout est dit, s’il a une notion du bien ou pas, s’il est capable de regrets ou d’apprendre de ses erreurs. Dans le cas contraire quelqu’un se tient prêt à le punir et ce quelqu’un n’est pas (en tout cas pas directement) Galactus. La série referme d’une certaine manière un premier chapitre de son existence et Skaar, à partir de là, est destiné à une objectif nouveau. On sent bien que la donne va changer dans les numéros à venir (ne serait-ce qu’avec l’arrivée de « Planet Skaar ») et que les règles du jeu vont changer considérablement. Skaar étant un personnage moins central que son père dans la mythologie Marvel, tout peut arriver… Et ce qui est intéressant dans une série où, au final, « nobody is safe »…

[Xavier Fournier]