Avant-Première VO: Review Secret Avengers #29

Avant-Première VO: Review Secret Avengers #29

29 juillet 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Les Secret Avengers sont sur la piste de Max Fury, une menace qui a rodé dans la série depuis pratiquement le début du titre. Mais cette fois le LMD basé sur Nick Fury a changé ses plans. Il compte désormais sur l’aide des Masters of Evil pour affronter le groupe dirigé par Hawkeye.

Secret Avengers #29 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessins de Matteo Scalera
Sorti aux USA le mercredi 25 juillet 2012

Rick Remender ramène sur les Secret Avengers ses marottes. A savoir des personnages de seconde zone comme les Grapplers ou Ringer, le genre de criminels qu’il a déjà utilisé (avec bonheur d’ailleurs) sur ses épisodes du Punisher. Néanmoins, si j’apprécie en général qu’un auteur se taille un coin identifié dans un univers partagé, l’impression est, ici, que cette continuité se fait au détriment de ce qui faisait jusqu’ici les Secret Avengers. Au premier abord on pourrait s’étonner que je fasse cette remarque. Oui, il y a bien Max Fury, là, au milieu de l’histoire. Ce qui semblerait indiquer une continuation des histoires lancées par Ed Brubaker. Mais, non, ce n’est pas le cas. Et la preuve en est la désinvolture avec laquelle on se débarasse dans ce numéro d’un personnage que « Bru »s’est donné beaucoup de mal à installer, qui était un peu le fil rouge dans la première année de la série. L’existence des Secret Avengers ne se justifie que s’il y a d’autres formes de menace à affronter. Des organisations de type Shadow Council ou Fu-Manchu. Si on se limite à les confronter à des super-villains, on se demande alors pourquoi Steve Rogers s’embêterait à monter des « New Avengers Bis ». Qu’on ne s’y trompe pas : La série n’est pas en de mauvaises mains. La qualité n’est pas en cause. C’est juste que ce ne sont pas (ou plus) des Vengeurs très secrets…

Aux dessins, Matteo Scalera donne un résultat énergique, vivant… Et c’est d’ailleurs assez évident sur certains des Masters of Evil qui ne sont que des persos de troisième zone mais que l’artiste arrive pourtant à booster. Les auteurs ne déméritent pas mais il y a comme un hors-sujet, comme une énième série d’Avengers qui a oublié ce qui la caractérisait jusqu’ici. Dommage parce qu’au moment où les autres titres de la licence sont bien bloqués par des crossovers en tous genres et des allusions au cinéma, Secret Avengers aurait une carte à jouer. Là, c’est très premier degré et on n’a pas la pêche d’un Remender sur Uncanny X-Force…

[Xavier Fournier]