Avant-Première VO: Review Jupiter’s Legacy #2

Avant-Première VO: Review Jupiter’s Legacy #2

2 juillet 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Jupiter's Legacy #2[FRENCH] Les super-héros existent depuis des décennies et règnent en maîtres sur le monde libre. Combat contre le mal et bonnes actions sont leur quotidien. Enfin, en théorie. En réalité il n’y a guère que les plus anciens qui s’accrochent à cette idée (et encore… pas de la même manière) tandis que les jeunes générations, elles, sont totalement paumées. Une situation qui devient de plus en plus explosive…

Jupiter's Legacy #2Jupiter’s Legacy #2 [Image Comics] Scénario de Mark Millar
Dessin de Frank Quitely
Parution aux USA le mercredi 26 juin 2013

Ces dernières années Mark Millar nous a habitué, dans le cas de projets super-héroïques, à des variations de thèmes connus. Red Son est officiellement un Superman communiste, Wanted est un dérivé de la Secret Society of Super-Villains, son Nemesis est un Batman du Mal, Superior est sa version de Shazam… Et voilà que le quidam avait annoncé que Jupiter’s Legacy serait une sorte de Crisis en creator-owned. En deux épisodes le lecteur, lui, pourrait s’être convaincu qu’on nous montre là le destin éventuels des enfants de Superman. A bien y regarder pourtant (et ça devient plus apparent avec ce deuxième épisode), Millar écrit ici des choses qui résonnent d’une certaine manière avec son Civil War. D’un côté nous avons le héros rayonnant, symbolique, qui a confiance en la nature humaine. De l’autre il y a un autre héros dont les priorités sont autres, qui pense bien mettre la main dans la direction de l’état. Oubliez les apparences et les pouvoirs. Il y a un peu de Captain America et d’Iron Man là-dedans. Sauf que Millar, sorti des limites de Marvel, est libre de raconter ce qu’il veut et qu’on demande jusqu’où il poussera le bouchon.

Aux dessins, on ne peut pas dire que Frank Quitely surprenne… Vu que son excellence correspond totalement aux attentes. Son petit côté à la Moebius est ici efficace et adéquat (il n’y a qu’a voir l’idée de légéreté mais aussi de masse que véhicule la scène du navire volant et de sa cargaison). Il y a de l’élégance dans ce récit. Millar et Quitely, à ce stade, peuvent encore nous emmener sur bien des voies. Mais déjà leur exploration de la nature surhumaine est captivante !

[Xavier Fournier]