Avant-Première VO: Review Incorruptible #10

4 octobre 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Si le Plutonian est le Superman dégénéré de l’univers de Mark Waid, Alana Patel est l’équivalent hardcore d’une Loïs Lane. La sauver des griffes d’une sorte de fan-club du super-tyran n’a donc rien d’une partie de plaisir pour Max et sa nouvelle sideckick, Jailbait II. Le problème c’est qu’Alana avait des comptes à régler avec Jailbait I et que personne ne l’a prévenue du changement…

Incorruptible #10 [Boom!] Scénario de Mark Waid
Dessins de Horacio Domingues
Sortie aux USA le 6 octobre 2010

Tranquillement, les aventures de Max Damage trouvent leur rythme de croisière. Si dans les premiers épisodes Max existait bien dans le même monde que le Plutonian (après tout c’est le revirement de ce dernier qui avait causé la prise de conscience de Max), les choses n’étaient que lointainement liées. Il était presque facile de faire abstraction des événements de la série soeur Irredeemable. Depuis un ou deux numéros, par contre, j’ai vraiment l’impression qu’on entre dans le vif du sujet avec la place plus importante prise par une sorte de culte fasciste à la gloire de Plutonian. Et l’ex du super-héros déchue s’y entend également pour occuper l’espace. Avec elle dans les parages, Max s’assure une place de choix dans l’univers partagé des deux séries. Autre bon élément, l’utilisation de cette deuxième sidekick remplaçant de Jailbait, qui amène un peu un regard neuf sur les choses tout en apportant une dose d’humour.

Pour ce qui est des dessins Horacio Domingues a un style un peu cartoony qui demande à ce qu’on s’y habitue un peu (d’autant qu’au demeurant les événements de la série ne sont pas, eux, si « cartoonesques »). Mais rapidement je trouve que cela aide Incorruptible à trouver sa personnalité propre (là où un graphisme trop dark serait sans doute un poil trop stéréotypé). Incorruptible continue de grandir, de trouver ses marques, et j’ai l’impression qu’une convergence avec certains personnages de l’autre titre approche. Et ce n’est pas pour me déplaire !

[Xavier Fournier]