Avant-Première VO: Review Flash Annual #2

Avant-Première VO: Review Flash Annual #2

5 août 2013 Non Par Comic Box

Flash Annual #2[FRENCH] On sait depuis Justice League #2 que Green Lantern et Flash se connaissent de longue date dans l’univers rénové de DC. Mais rien, jusqu’ici, n’était venu expliquer l’origine de cette camaraderie dans la nouvelle continuité. Brian Buccelatto relève le défi dans cet annuel et s’en tire… avec des hauts et des bas.

Flash Annual #2Flash Annual #2 [DC Comics] Scénario de Brian Buccelatto
Dessin de Sami Basri
Parution aux USA le mercredi 31 juillet 2013

Dans ce qui est maintenant un des flashbacks les plus anciens des New 52, Justice League #1 à 6, on comprenait que Flash et Green Lantern étaient déjà assez liés avant la formation de la Ligue, au point de connaître respectivement l’identité secrète de l’autre. Et puis plus rien depuis… Dans cet annual Brian Buccelatto, le co-scénariste habituel de la série Flash, alterne entre flashback et scène moderne : les premiers ennemis communs des deux super-héros reviennent et c’est l’occasion pour Barry et Hal de se souvenir de leur première rencontre. Buccelatto a visiblement fait ses devoirs et révisé la question. Il construit son récit sur l’attitude d’un Hal Jordan assez désinvolte en termes d’identité secrète (ce que Geoff Johns lui-même avait montré dans Justice League). Par contre il me semble qu’il manque de subtilité sur la question et que ce côté « désinvolte » prend une dimension assez énorme, au point qu’on a plus l’impression de lire les réactions d’un Clint Barton/Hawkeye que celles d’un Hal Jordan qui, il est vrai, aime prendre des risques mais généralement pas quand ils concernent la sécurité des autres.

Cet Annual n’est pas une lecture désagréable, loin s’en faut, et peut-être abordé de manière autonome, même si on ne suit pas l’actualité des séries Green Lantern ou Flash. Par contre les adversaires manquent singulièrement de charisme et c’est un peu dommage. Là où les auteurs auraient pu introduire une race d’aliens capable de revenir enquiquiner les héros en d’autres occasions, ils sont assez interchangeables. Sami Basri n’est pas un mauvais narrateur graphique mais il n’a pas vraiment designer des personnages destinés à durer. Et c’est un peu dommage.

[Xavier Fournier]