Avant-Première VO: Review Daredevil Annual #1

Avant-Première VO: Review Daredevil Annual #1

12 août 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Alan Davis continue de se servir des annuals Marvel de cet été pour ramener le Clan Destine à différents niveaux dans l’univers Marvel. Après les Fantastic Four, c’est au tour de Daredevil de servir de « prétexte ». Un prétexte heureux puique cet annual qui permet à Davis de canaliser un certain esprit « Silver Age » de « Tête-à-Cornes ».

Daredevil Annual #1 [Marvel Comics] Scénario d’Alan Davis
Dessins d’Alan Davis
Sorti aux USA le mercredi 8 août 2012

Daredevil est sur la piste d’un vieil ennemi que quelque chose a réactivé. Mais il réalise vite qu’il n’est pas le seul à suivre cet objectif. D’étranges personnages dont il ne sait rien viennent parasiter sa quête. En fait, il s’agit de membres de la famille Destine… Dont DD ne sait rien. A partir de là, comment leur faire confiance, surtout quand les différents pouvoirs impliqués plongent dans son cerveau ou ses perceptions ? Sans doute moins humoristique que le Fantastic Four Annual que Davis nous a servi il y a peu, ce Daredevil Annual a l’avantage de nous faire redécouvrir le « Clandestine » via… peu être pas les yeux mais en tout cas les perceptions de Daredevil.

C’est moins drôle que le tandem formé par la Chose et la Torche mais ça se défend, puisqu’il s’agit aussi de glisser dans le creuset de la série concernée (Daredevil). En un sens Davis nous donne quelque chose de très compatible avec ce que Mark Waid fait sur le titre mensuel. Il suffit de voir comment les pouvoirs de Cuckoo interfèrent avec ceux de DD, ce qui n’est pas sans évoquer la recente rencontre entre Daredevil et Giant-Man, il y a à peine quelques jours. Comme Waid, Davis semble plus spécialement intéressé par la redécouverte d’un certain parfum de Silver Age. Pas de « ninjas de la mort qui tue » mais bien un vieil adversaire (de l’ère Gene Colan) mais à contribution pour l’occasion. A comparer je préférais quand même le Fantastic Four mais cet annuel de DD reste assurément un moment très sympa…

[Xavier Fournier]