Avant-Première VO: Review Blackest Night #8

31 mars 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Ultime épisode du crossover mené par Geoff Johns et Ivan Reis ! Le dernier chapitre de Blackest Night tient-il ses promesses ou aurait-on droit à un pétard mouillé ? C’est l’heure du bilan pour la saga qui aura marqué l’hiver de DC et qui metvisiblement en place les choses pour le restant de l’année..

Blackest Night #8 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessin d’Ivan Reis
Parution aux USA le mercredi 31 mars 2010

Et tout d’abord soulignons le fait que c’est la première fois depuis des lustres qu’un crossover DC est mené de bout en bout par la même équipe créative, sans besoin d’un remplaçant ou d’un dessinateur qui viendrait « aide ». Peut-être est-ce ceci qui donne à Blackest Night sa cohésion d’un bout à l’autre. Certes, en entrant dans ce huitième numéro on se dit que c’est le dernier, qu’il ne reste que quelques pages pour arriver à la conclusion mais, ouf, si finalement les événements se concluent de manière il est vrai un peu serrée cela ne m’a pas donné le sentiment d’être baclé. De la même manière on appréciera que si l’histoire sème des pistes pour de futures intrigues, tout ça ne s’achève pas sur un « et si vous voulez y comprendre quelque chose il faudra acheter encore un autre truc ». Des éléments, clairement, seront évoqués ailleurs, dans d’autres revues (et y compris dans Brightest Day), mais on est bien loin de la conclusion façon queue de poisson, oblique, de Final Crisis ou de Secret Invasion. Pour faire une comparaison on dira que l’effet est similaire (et peut être encore moins corsé) à ce que si se passait à la fin de la Sinestro War, quand on nous esquissait les premiers signes de Blackest Night).

Comme tout bon crossover qui se respecte, Brightest Day ramène des gens (les épisodes récents de Justice League étaient explicites) et dans le même temps… choisit de ne pas en ramener d’autres. Mais il est certain qu’on revoit certains visages familiers dont tous ne sont pas forcément attendus (je parle en particulier du personnage qui parle à Guy Gardner sur la fin ou d’un autre, très étonné d’être à nouveau visible). Il y a une sorte de redistribution des cartes qui remet sur la piste certaines menaces, redynamise certains héros passés de mode et, globalement, ouvre des pistes. Aurait-on pu faire mieux ou plus spectaculaire ? Oui, sans aucun doute, mais une fois encore l’important est que la cohérence est respecté. J’ai apprécié également le gadget de la quadruple page refermée, qui maintient le suspens pour le lecteur jusqu’au dernier moment. Dire que la fin correspond à ce que à quoi je m’attendais ne serait pas très explicite. On penserait que je dis que c’est convenu. Disons plutôt que c’est le genre de fin que je voulais voir et que l’attente est comblée. Bref, en ce qui me concerne le contrat est totalement remplit et il est clair que cette fin (pour ne pas dire ces fins, tant la conclusion place plusieurs personnages dans des situations différentes) va continuer d’alimenter les séries DC dans les mois qui viennent. Geoff Johns mérite une fois de plus sa réputation d’architecte de l’univers DC et surtout ne s’est pas pris les pieds dans le tapis !

[Xavier Fournier]