Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #9

Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #9

6 novembre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #9[FRENCH] Spider-Verse explose réellement dans les pages d’Amazing Spider-Man alors que Peter Parker (le « vrai ») est recruté par une des factions de Spider-Men. Pendant ce temps la famille de Morlun est, elle aussi, très active. Certains vont le sentir passer…

Amazing Spider-Man #9Amazing Spider-Man #9 [Marvel Comics] Scénario de Dan Slott
Dessin d’Olivier Coipel et Giuseppe Camuncoli
Parution aux USA le mercredi 5 novembre 2014

Terminé le prologue ! Spider-Verse démarre réellement, en embarquant réellement Peter Parker, Spider-Woman, Spider-Man 2099, Kaine, Silk et Spider-Girl (l’ex-Arana) dans le conflit. Voici que d’autres Spider-Man débarquent pour les prévenir d’un danger énorme. L’ambiance est à mi-chemin entre Multiversity et le Captain Britain Corps mais ne boudons pas notre plaisir. Même si certains spider-personnages ne sont pas partis pour un destin très heureux, il y a un vrai effet qui joue à croiser et recroiser quelques figures aperçues aussi bien dans Edge of Spider-Verse que dans d’anciens What If. Le jeu des réalités alternatives permet aussi de ramener quelques variantes qui ressemblent au passé du héros. Un Ben Reilly et d’autres personnages sont donc au programme (dont le « Old Man » Spider-Man qui pique l’intérêt). C’est un épisode de démarrage qui assume son côté chaotique. Et encore Peter n’est pas au courant de tout, n’a rencontré qu’une faction arachnoïde.

Les dessins d’Olivier Coipel (tout comme ceux de Camuncoli dans la back-up) sont superbes. La famille de Morlun gagne en décorum, à mi-chemin entre « Entretien avec un vampire » et Underworld. Contrairement à ce que l’on avait pu voir dans les récents Superior Spider-Man, la famille semble visuellement unie par une vraie culture commune (quelque chose de plus précis que « faisons un machin steampunk au pif »). Par contre, c’est sur le plan scénaristique que les méchants pêchent un peu. Mais il faut être honnête, c’est le cas aussi avec Morlun depuis sa création. À part débarquer en criant « je suis un méchant vampire d’araignées et je vais te manger », il n’est pas un personnage très charismatique ou complexe. Le démultiplier pour en faire une famille ne fait que reproduire l’effet. S’ajoute à cela que l’on a beaucoup de noms à absorber d’un coup, plus une terminologie spéciale (other, bride, scion). Qui plus est dans les scènes de mêlées, en particulier dans le segment de Camuncoli, où l’on peine à différencier les frères. En toute logique, c’est cet aspect que Slott devrait avoir travaillé dans les chapitres à venir. Car sinon l’armée de Spider-Men aura été levée contre des personnages assez uni-dimensionnels.

[Xavier Fournier]