Avant-Première VO : Review X-Men: Legacy #219

17 décembre 2008 Non Par Comic Box

X-Men: Legacy #219[FRENCH] Le Professeur Xavier continue sa tournée des gens qu’il connait ou qu’il a connu dans sa vie et, fatalement, ce chemin l’amène à retrouver la trace de son demi-frère, alias le Juggernaut. Et comme souvent avec ce dernier (depuis un lointain et homérique combat contre Colossus), les choses se passent dans un bar. Un scénario un peu trop convenu, tandis qu’à l’opposé le français Phil Briones gagne en aisance.

Review X-Men Legacy #219 [Marvel] Scénario de Mike Carey
Dessin de Phil Briones

Sortie aux USA: Sortie aux USA le 17 décembre 2008

X-Men: Legacy #219Depuis qu’il a survécu à une balle reçue en plein front et qu’il y a trouvé l’occasion d’une sorte de « nouvelle virginité », Charles Xavier s’est lancé dans une série de visites pour faire la paix avec ceux avec qui il avait des « antécédents ». L’objectif étant de faire taire les rancunes diverses. Mais peu de gens le détestent autant que son demi-frère, devenu l’avatar de la divinité de la destruction. Malheureusement (peut-être par volonté d’être un peu plus léger après le crossover qui vient d’achever avec Wolverine Origins) la rencontre fait cette fois ressortir peu de choses nouvelles. En un sens, c’est même pire, j’ai la sensation qu’on revient en arrière dans la relation entre les deux frères.

Du coup, le Juggernaut est mauvais, son bref passage chez les X-Men n’aurait été qu’une sorte de manigance et tout le travail fait sur le personnage (qui était alors une sorte de coach bienveillant pour les jeunes élèves) est passé à la trappe, même pas mentionné. Inversement, j’attendais le moment où le gros costaud allait insister sur le fait que Charles n’était pas tout blanc et qu’il avait des choses comme Onslaught à son actif. Au final, il est vrai qu’on nous montre que le télépathe n’est pas totalement une blanche colombe et qu’il peut avoir un côté terrible… Mais les choses me semblent présentées sous un angle plus manichéen que je m’y attendais de la part de Carey. Et forcément, à partir de là, on se dit qu’il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil. Ou plutôt qu’il y avait là un potentiel qui n’a pas été totalement exploré.

Rien de nouveau ? Si. Phil Briones, qui dessine cet épisode, me semble de projet en projet se « faire » de mieux en mieux à l’univers des comics. De série en série on sent qu’il trouve son rythme de croisière. Est-ce un encrage ou une colorisation qui le complètent mieux ? En tout cas son travail américain est de plus en plus homogène et la progression est intéressante. On est curieux de voir où elle va l’emmener.

[Xavier Fournier]