Avant-Goût VO : Review Ultimate Human #1

[FRENCH] C’est le grand retour des Ultimates depuis ce mois-ci aux USA. Un retour qui en appelle un autre, celui d’Ultimate Iron-Man (dans une nouvelle mini-série d’Orson Scott Card et Pascual Ferry). Mais la fête ne serait pas complète sans une nouvelle mini-série signée par l’infatigable Warren Ellis : Ultimate Human. Mise en image par Cary Nord (Conan), le premier numéro sortira aux USA le 2 janvier prochain. Comic Box l’a lu en avant première…

Ultimate Human#1
Warren Ellis/Cary Nord/Dave Stewart
Marvel.
Sortie américaine le 02/01/08

Comme dans l’univers Marvel classique, Tony Stark alias Ultimate Iron Man a un problème avec l’alcool. La bouteille le défie, l’accompagne depuis le premier numéro d’Ultimates. Cela étant, Tony Stark en a vu de dures ces derniers temps. Sa petite amie était une espionne prête à le supprimer, la super-équipe à laquelle il appartient, les Ultimates s’est affranchie de la tutelle du gouvernement et c’est maintenant lui qui la finance et il a l’impression de cumuler les échecs. C’est alors que Bruce Banner entre en scène en lui demandant de le sauver de lui-même avec une idée novatrice et intéressante.
Mais à cent lieues de là, certaines personnes ont intérêt à ce que Bruce Banner reste la victime de Hulk, la bête qui sommeille en lui. Banner et Stark s’envolent pour la base secrète de Stark, Iron Works où ils vont tâcher de mettre Hulk à l’écart, définitivement. Evidemment, les choses ne vont pas se passer comme Stark l’avait prévu et il va devoir gérer le retour du monstre gris…

On le comprend vite, Warren Ellis se sent des affinités avec Tony Stark, en particulier lorsqu’il le fait parler… d’alcool (un sujet qu’il semble bien connaître). Les dialogues sont croustillants et le rythme soutenu. Il n’y a pas à rechigner, l’écriture de Warren Ellis sait se couler dans l’univers très cinématographique des Ultimates. Cary Nord, qui fait son retour chez Marvel après 10 ans passé ailleurs (sur Conan notamment d’où il est ressorti transfiguré) est très à l’aise graphiquement. Certaines pages manquent un peu de décors, mais le tout se tient et est réhaussé par les couleurs de Dave Stewart, particulièrement réussies (pas d’encrage sur ce comic). En somme, un premier épisode prometteur qui s’achève néanmoins sur un cliffhanger qui sent le « storytelling décompressé » (un système qui a une fâcheuse tendance à délayer l’histoire). Mais à ce stade, laissons aux créateurs le bénéfice du doute et ne boudons pas notre plaisir.