Review: Tomb Raider

Review: Tomb Raider

15 avril 2013 Non Par Pierre Bisson

tombraider_entete[FRENCH] Après deux ans d’absence, Lara Croft revient sur consoles. Cette fois, c’est une sorte de « reboot », un retour au sources. On découvre les origines de la jeune archéologue. Comment est-elle devenue une dure à cuire ? A-t-elle toujours su se raccrocher aux plus hautes falaises ? Un jeu captivant et époustouflant !

Lara Croft part en expédition archéologique. Accompagné d’un équipage quelque peu mystérieux, la demoiselle vogue sur l’océan. Malheureusement, le bateau chavire et l’équipage est éparpillé sur une île déserte… Enfin, pas si déserte que ça ! Un groupe armé jusqu’au dent se trouve sur l’île, à la recherche d’un mystérieux trésor. Lara arrive à leur échapper. Elle va devoir survivre, se nourrir et secourir ses amis. Armé d’un arc, elle se fraie un chemin à travers les divers paysages de l’île.

 UNE DRÔLE DE RESSEMBLANCE

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Quand les première minutes du jeu débutent, on ne peut s’empêcher de penser à la série Arrow. En effet, après un naufrage catastrophique, Lara est blessée et va devoir s’endurcir pour survivre. Face à un groupe militaire étrange, elle n’aura (pour commencer) qu’un arc et des flèches à sa disposition. Tout comme Oliver Queen, Lara apprend à se battre, à se nourrir tout en luttant pour délivrer ses amis.

Côté gameplay, les aventures de Tomb Raider version 2013 s’inspirent de son homologue masculin Nathan Drake, héros des jeux vidéo Uncharted. Tout comme dans la saga à succès, les phases de gameplay s’entremêlent parfaitement avec les cinématiques qui ponctuent l’histoire. Les phases de jeu sont également scriptées, on peut tout au mieux bifurquer du chemin principal pour quelques quêtes annexes.

BELLE PLASTIQUE

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L’un des plus beaux atouts de Tomb Raider, c’est sans nulle doute ses graphismes. Que ce soit durant les cinématiques ou pendant les phases de jeu, tout est splendide. Pour lier le tout, le jeu est parsemé de QTE (Quick Time Event) : des séquences durant laquelle le joueur doit appuyer sur les boutons qui s’affichent à l’écran. Ces séquences permettent de diversifier le gameplay très classique. On retrouve avec bonheur les habituelles séquences de combat et les séances d’acrobatie de Lara. Là encore, certains évènements (comme le sol qui s’écroule ou les falaises trop fragiles) donne lieu à des séquences superbes, pleine d’actions où tout peut arriver. Par exemple, une évasion en parachute peut se terminer avec une branche d’arbre en plein coeur si on ne fait pas attention !

CÔTÉ COMICS

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En marge de la sortie du jeu vidéo, Dark Horse propose (en version anglaise) de nouveaux comics mettant en scènes Lara Croft, version adolescente. Ce one-shot est un prequel de la version vidéo-ludique. Rhianna Pratchett signe le scénario. Elle est également scénariste du jeu. Elle a auparavant signé d’autres best-sellers sur consoles tels que Mirror’s Edge. Côté dessins, le boulot est partagé entre Nicolas Daniel Selma (Powerbomb, Moon Knight) et Andrea Mutti. Vous pourrez retrouver le travail de ce dernier dans la rubrique Planches Contact du Comic Box #82 du mois d’avril. On découvre le passé de certains protagonistes du jeu à travers diverses histoires reliées ensemble par l’embarcation sur le bateau (qui est destiné à sombrer). Une lecture agréable mais pas obligatoire si on veut se lancer dans le jeu.

Le lifting de Lara est sympathique. Que ce soit à travers le comic-book ou via le nouvel opus sur consoles et PC, on a plaisir à retrouver une version inédite de l’héroïne. Pour une fois, elle n’est pas seule dans cette aventure et on découvre certains de ses co-équipiers et amis. Fragile au départ, Miss Croft révèle sa vraie nature après quelques heures de jeu. Les chutes et autres blessures se voient à l’écran : Lara est au fur et à mesure couverte de sang et de boue. Un petit plus qui rajoute à la beauté graphique du jeu.

Tomb Raider, disponible sur PS3, XBox 360 et PC, édité par Square Enix.

[Pierre Bisson]