Avant-Première VO: Wolverine: Weapon X #12

8 avril 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Les Deathloks sont donc revenus dans le présent pour éliminer d’office tout adversaire potentiel dans le futur. Wolverine restant la machine de guerre qu’il est, il co-existe dans les deux époques, se trouvant donc doublement au centre des événements. Et, comme l’indique la couverture, si Captain America est une nouvelle fois au programme, il ne s’agit pas du même…

Wolverine: Weapon X #12 [Marvel] Scénario de Jason Aaron
Dessin de Ron Garney
Parution aux USA le mercredi 7 avril 2010

Le mois dernier Jason Aaron avait surpris son monde en jouant à fond la carte du Terminator. Ce mois-ci l’effet de surprise est forcément moindre. Le scénariste donne assez peu de plus-value à la situation. Oui, les Deathloks sont des cyborgs meurtriers remontant le temps pour éliminer les leaders d’une future rébellion. Et, oui, quelques courageux soldats se lançent à leur poursuite pour tenter d’empêcher tout ça. La différence majeure, finalement, c’est qu’en lieu et place d’un Sarah Connor on a un Wolverine toutes griffes dehors.

Mais cet effet avait déjà été joué dans l’épisode précédent et ce mois-ci la donne demande à être relancée. A côté de ca Ron Garney et Jason Aaron livrent un bon travail, agréable à lire, mais qui reste un peu académique une fois qu’on connait ce genre de paradoxe. Le morceau de bravoure de l’épisode consiste à partir de là surtout dans la version futuriste de Wolverine… Encore qu’il faut bien dire qu’en termes de Wolvies du futur on a déjà été bien servis ces dernières années (pour ne pas dire ces dernières décennies) et que cette nouvelle muture peine à faire monter les enchères par rapport à un Old Man Logan, celui de Age of Apocalypse ou même les versions futuristes qu’avait esquissé en son temps Larry Hama.

Wolverine: Weapon X #12 est loin d’être mauvais ou désagréable. L’arc dans son ensemble reste intéressant (dans l’ensemble je suis quand même plus captivé que lors de la première saga de la série) mais cet épisode en particulier peine un peu quand à sa capacité à surprendre. Espérons que le #13 remettra la pression de ce côté-là. Quelques pistes ouvertes le laissent penser.

[Xavier Fournier]