Avant-Première VO: Stan Lee’s Soldier Zero #5

2 février 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Après avoir passé son baptème du feu, Soldier Zero se rend compte que ce n’était que le début de ses ennuis. Il est maintenant pourchassé par plusieurs factions. Les symbiotes hostiles ont en effet de la concurrence et un nouveau chasseur fait son apparition, armé… d’une tablette tactile ?

Stan Lee’s Soldier Zero #5 [Boom!] Scénario de Dan Abnett et Andy Lanning
Dessin de Javier Pina
Sortie aux USA le 16 février 2011

Avec ce cinquième numéro de Soldier Zero, Dan Abnett et Andy Lanning (le tandem de Guardians of the Galaxy ou Heroes For Hire) reprennent l’écriture de la série et… whoa… quelle différence. Non pas que je veuille dire par là que leur prédécesseur avait fondamentalement loupé le coche. Peut-être qu’il fallait en passer par un arc d’introduction avant d’attaquer les choses sérieuses. En tout cas la cadence de la narration est autrement plus dense, avec d’une part les deux frères, désormais tous les deux handicapés (et qui se disputent la possession de l’entité symbotique pour regénérer leurs membres) mais aussi par ailleurs la reprise de l’aspect « poursuite », avec un nouvel adversaire qui d’une certaine manière est plus minimaliste (sa seule arme est une sorte de micro assistant personnel) mais qui arrive à donner un sentiment d’action bien plus présent.

Au niveau dessins, Javier Pina est – je ne sais pas trop pourquoi ou comment – beaucoup maître de lui-même, avec un graphisme qui a retrouvé de la pêche. Beaucoup plus, en fait, que dans les quatre premiers épisodes. Il y a plus de volume, plus de détails dans les décors et on est bien loin de l’aspect « combat sur un fond bleu » qu’on pouvait déplorer récemment. Il y a une remontée générale du niveau et l’intérêt suit. Le côté multi-factions des adversaires aide aussi, sans doute, à complexifier l’affaire. Bref, cet épisode que Boom nous a laissé lire deux semaines en avance marque une évolution dans le bon sens. Et connaissant Abnett et Lanning, ce n’est sans doute qu’une mise en bouche !

[Xavier Fournier]