Avant-Première VO: Review X-O Manowar #31

Avant-Première VO: Review X-O Manowar #31

6 janvier 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review X-O Manowar #31[FRENCH] Aric affronte menace en armure après menace en armure. Quelques temps après avoir repoussé les Armor Hunters, le porteur d’X-O Manowar doit donc composer avec les Armorines, un corps de mercenaires bien particuliers… qui ont comme un petit air de famille avec un ou deux personnages de la concurrence. Robert Venditti s’en donne visiblement à cœur joie.

X-O Manowar #31X-O Manowar #31 [Valiant] Scénario de Robert Venditti
Dessins de Diego Bernard
Parution aux USA le mercredi 31 Décembre 2014

Alors qu’Aric fait désormais plutôt ami-ami avec les États-Unis, il n’en reste pas moins que les premiers temps de son retour sur Terre mais aussi son tempérament font que les autorités préfèrent qu’il montre patte blanche et se soumette à une forme d’inspection. Pour l’occasion, on a demandé à l’industriel Philip Zahn de lui faire passer une batterie de tests. Mais le milliardaire en question à d’autres choses en tête. Un milliardaire porté sur les armures, qui tient à la fois du génie et de l’adolescent attardé, tout en s’envoyant sa secrétaire rousse ? N’en jetez plus, on a compris à qui le scénariste fait référence. Et le passage en revue de ses armures spécialisées, avec en prime une vanne sur le dernier modèle « chromé », vaut son pesant d’or en matière de méta-commentaires.

Passé le pastiche, ce numéro d’X-O Manowar repose sur une forme d’offensive différente de ce que l’on voit d’habitude. Les Armorines créés par Zahn ont leur petit côté Ultimates et l’un des membres, en particulier, à une capacité qui va servir à attaque Aric comme jamais. J’ai apprécié aussi la scène de réveillon, qui montre le peuple d’Aric en train de découvrir quelques plaisirs contemporains, afin de montrer que tout ne se résume pas à la guerre dans cette série. Le côté méthodique de Zahn est assez prenant, tandis que l’on se demande comment le héros de la série va arriver à se sortir de ce très mauvais pas. Diego Bernard nous donne des dessins efficaces et cohérents (la seule faute de goût, peut-être, c’est la dégaine de la secrétaire, très « bad girl des 90’s » mais cela peut aller dans le sens du pastiche scénaristique). Un épisode intéressant et prenant.

[Xavier Fournier]