Avant-Première VO: Review Thanos Rising #1

Avant-Première VO: Review Thanos Rising #1

5 avril 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Thanos Rising #1[FRENCH] Jason Aaron (Scalped, Wolverine & The X-Men) et Simone Bianchi (Thor For Asgard, Astonishing X-Men) s’intéressent cette semaine à la genèse de Thanos le Titan Fou. Et si tout le monde s’attendait à une sorte de jeunesse d’Hannibal Lecter à la sauce cosmique, ce premier épisode est plus proche du glissement progressif d’un Anakin Skywalker.

Thanos Rising #1Thanos Rising #1 [Marvel] Scénario de Jason Aaron
Dessin de Simone Bianchi
Parution aux USA le mercredi 3 avril 2013

Thanos est subitement devenu très important pour Marvel après la conclusion du film Avengers. Si la tentative de le réinjecter comme adversaire majeur des Vengeurs (dans les Avengers Assemble de Bendis et Bagley) a fait chou-blanc, Thanos Rising commence avec beaucoup plus d’ambition. Jusqu’ici, les flashbacks vers l’enfance de Thanos avaient été assez morbides. Le jeune Thanos, sous la plume d’un Jim Starlin ou d’un Ron Marz, paraissait avoir été prédestiné à devenir l’amant de la mort. Thanos en mode gosse était du genre à arracher les ailes des mouches pour le plaisir, pratiquement marqué par le Mal depuis la naissance. On sait qu’Aaron partage assez peu les principes déterministes (ses jeunes X-Men, comme Kid Omega ou Genesis, oscillent entre le bien et le mal sans que rien soit tout à fait blanc ou tout à fait noir). Fort logiquement il nous montre donc réellement comment Thanos est devenu ce qu’il est. Et, non, il n’était pas vraiment mauvais de naissance. On voit rapidement que sa famille, son entourage, aura joué également un rôle dans son évolution. C’est plutôt bien joué et mis en scène de façon efficace.

Visiblement Marvel Comics a décidé d’affirmer l’identité son secteur cosmique à travers les mêmes codes visuels, après Nova et Guardians of the Galaxy, voici que Thanos commence avec le même genre de double-page étoilée. Mais très vite on tombe réellement sur les pages d’un Simone Bianchi assez en forme, avec un style beaucoup moins chargé que sur certains de ses précédents travaux pour Marvel… Et donc des pages qui, en termes de narration, sont beaucoup plus précises et animées. Bref, un départ de minisérie assez percutant…

[Xavier Fournier]