Avant-Première VO: Review Superman #42

Avant-Première VO: Review Superman #42

1 août 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Superman #42[FRENCH] L’univers de Superman est secoué dans ces quelques pages. Non seulement la couverture est un gros indice sur la teneur des relations entre Lois et Clark mais l’épisode de la semaine explique quelques autres éléments de la « nouvelle donne ». Cela ne veut pas dire pour autant que l’histoire soit très fascinante.

Avant-Première VO: Review Superman #42Superman #42 [DC Comics] Scénario de Gene Yang
Dessins de John Romita Jr.
Parution aux USA le mercredi 29 juillet 2015

Depuis un peu moins d’un trimestre Superman est devenu un homme pourchassé, privé d’une partie de ses pouvoirs et dont l’identité secrète a été exposée. Sauf que le pourquoi du comment ne nous avait pas été jusqu’ici expliqué. Superman #42 est le tournant où une partie de ces questions trouvent réponse. Encore que… tout soit très factuel. Oui, Lois découvre l’identité du héros. Et, oui, il perd une partie de ses pouvoirs. C’est surtout le tandem John Romita Jr. et Klaus Janson qui tient la série. D’autant que cet épisode est moins porté sur des batailles « cosmiques », avec une narration plus dense. Encore qu’on compte trois coloristes pour le même numéro (plein d’encreurs, c’est presque devenu la norme, mais des coloristes ?), donc certains ont la main un peu lourde.

Ce qui freine le numéro, c’est le scénario de Gene Yang, qui lambine par endroits. Par exemple on voit bien que des éléments comme le Toymaster ou des répliques de Jimmy sont voulues comme des touches d’humour. Mais cela ne fonctionne guère, et surtout cela fait redite (en moins inspiré) du manipulateur au masque de métal que Geoff Johns avait géré avec plus de machiavélisme. Là, le raisonnement est parfois à l’ouest, comme lorsqu’un personnage secondaire explique – sans rire – qu’on peut lui faire confiance puisqu’elle est très proche du bad guy. Et bien sûr aucun des héros ne semble tiquer en pensant à la moralité de leur alliée. Cela sent le piège a plein nez… et en fin de compte, Yang nous écrit tout ça a la manière d’un téléfilm bourré de cliché. Cela passerait mieux si les touches d’humour arrivaient à donner du second degré à la chose. Mais là, c’est très premier degré. Et puis, c’est sûr, le fait que les retombées de cet épisode soient déjà éventées dans les autres titres « super » de DC depuis deux mois n’arrange pas l’affaire… Du coup, alors que l’événement est supposé être un tournant, l’impression qui domine est que cela manque de surprise.

[Xavier Fournier]