Avant-Première VO: Review Superior Spider-Man #15

Avant-Première VO: Review Superior Spider-Man #15

11 août 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Superior Spider-Man #15[FRENCH] Le Superior Spider-Man ne fait pas dans la dentelle. Si dans les premiers épisodes il était évident que des seconds couteaux comme le Living Brain ou Boomerang n’allaient pas lui donner du mal, ces temps il est après des pointures, des personnages qui empoisonnaient la vie de l’ancien Spider-Man depuis des lustres. Du rififi dans le Spider-Verse…

Superior Spider-Man #15Superior Spider-Man #15 [Marvel Comics] Scénario de Dan Slott
Dessin d’Humberto Ramos
Parution aux USA le mercredi 7 août 2013

Une des retombées les plus riches de Superior Spider-Man c’est de voir comment quelqu’un d’autre (avec les mêmes données de base mais une mentalité fondamentalement différente) envisagerait et gérerait les choses à la place de Peter Parker. Et dans les derniers numéros on peut dire que ce cher Otto a mis les petits plats dans les grands, devenant le maître d’une véritable armée de fantassins et de robots pour faire le ménage à Shadowland. La « victime secondaire » de ce coup de pied dans la fourmilière, c’est le Hobgoblin, un des personnages avec lesquels Dan Slott a sans doute le plus joué depuis sa reprise en main de Spider-Man il y a quelques années. Après avoir donné à Phil Urich un degré de dangerosité bien supérieur à ce qu’on lui connaissait, voici que Slott pousse Hobgoblin sur le fil du rasoir. Avec Fisk dans l’épisode précédent, Superior Spider-Man secoue vraiment les choses et les rôles sont redistribués, les bad guys n’en sortent pas dans la même position et il y a (ou il y aura) clairement des retombées.

L’autre dimension du script de Slott, c’est un certain aspect « revanche des nerds ». Le premier d’entre eux étant clairement Otto Octavius lui-même. Mais quand on y regarde bien l’assistant du Tinkerer, Phil Urich ou même Carlie… Tout tourne autour de personnages cérébraux, un peu (ou beaucoup) en marge de la société. Certains ont mal tourné, d’autre clairement mieux… Mais ca donne une unité de ton assez intéressante. Sous certaines conditions Phil Urich et Otto Octavius sont un peu les deux faces d’une même pièce. En tout cas on reste assez curieux de voir où Dan Slott et Humberto Ramos vont porte le Hobgoblin car, à la fin de cet épisode, il est clairement mal !

[Xavier Fournier]