Avant-Première VO : Review Savage She-Hulk #2

11 mai 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Savage She-Hulk #2[FRENCH] Un combattant du futur est revenu dans le présent… Non ce n’est pas le scénario du prochain Terminator sauf si d’aventure l’histoire prévoyait de donner la vedette à une superbe jeune femme verte que Marvel a l’air de qualifier de nouvelle (et en tout cas « sauvage » She-Hulk). Mais la Miss Hulk « classique » n’a pas l’intention de se laisser remplacer si facilement…

Savage She-Hulk #2 [Marvel] Scénario de Fred Van Lente
Dessin de Peter Vale & Michael Ryan
Sortie américaine le 13 mai 2009.

Savage She-Hulk #2Fred Van Lente s’en donne à coeur joie avec cette histoire à deux niveaux. D’un côté les tribulations de Lyra dans le présent, qui la poussent à jouer des points contre Jennifer Walters dans le contexte de Dark Reign… De l’autre les circonstances qui ont poussées Lyra à quitter son futur d’origine, jusqu’ici connu surtout comme étant le monde de Thundra. Van Lente le peuple en suivant une logique assez similaire (quoi que pas « pompée ») à celle de Mark Millar dans Old Man Logan. Les habitants du futur ont en effet vu leur culture modifiée par l’existence des super-héros du présent. Et d’ailleurs Lyra est revenue dans le temps pour retrouver le plus grand d’entre eux. Mais qui peut se qualifier de plus grand héros de son époque ? Un des Dark Avengers a une petite idée à ce sujet…

Savage She-Hulk est une mini-assez fraîche qui se nourrit de Dark Reign plus qu’elle ne subit le cadre actuel de l’univers Marvel. Elle profite de la répartition des cartes mais ne nous les ressert pas de la même manière, évitant ainsi l’effet de « redite ». Oui, les sbires du Iron Patriot sont dans les parages mais leur intervention, leur finalité, n’est pas tout à fait celle à laquelle on a été habitué dernièrement. Van Lente produit une histoire énergique qui ne perd pas de temps, avec des rebondissements qui s’enchaînent et des alliances qui ne sont peut-être pas celles qu’on pourrait croire au demeurant. Bref on n’a pas le temps de s’ennuyer. Le résultat est d’ailleurs assez inspiré pour nous faire oublier les changements inopinés de dessinateurs en cours de route. Un titre qui, au deuxième numéro, reste toujours aussi sympathique à lire…

[Xavier Fournier]