Avant-Première VO: Review Origin II #1

Avant-Première VO: Review Origin II #1

30 décembre 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Origin II #1[FRENCH] Il restait visiblement des choses à raconter sur la jeunesse de Wolverine (ou au moins quelques $ à prendre aux lecteurs) et cette fois c’est Kieron Gillen qui s’y colle pour explorer la période où Logan était en mode « homme des bois ». Le soucis c’est qu’on a déjà vu et lu ça il y a des années…

Origin II #1Origin II #1 [Marvel Comics] Scénario de Kieron Gillen
Dessin de Adam Kubert
Parution aux USA le mardi 24 décembre 2013

Faire une suite d’un projet spécial est un exercice délicat. Il y a le danger de deux solutions extrèmes. Soit vous choisissez de faire quelque chose de différent – et les fans vont regretter de ne pas reconnaître certains éléments communs – soit vous restez précisément dans les clous du projet initial, avec le risque qu’on trouve ça trop convenu. On pourrait donc croire que si cet Origin II #1 fait peu original c’est simplement qu’il est dans la continuité de la première minisérie mais la situation est d’un autre ordre. En choisissant de nous montrer un Wolverine vivant dans les bois avec un pack de loups, Gillen est certes fidèle à la nature (terme à prendre à plus d’un degré) de Logan mais il nous donne aussi des scènes vues et revues depuis les années 80, depuis que Jo Duffy et John Buscema nous avaient montré un Logan façon « le livre de la jungle nordique ». Bref, depuis les mini-histoires façon X-Men Classics ou Marvel Comics Presents dans lesquelles Wolverine, tout nu, chasse la biche ou le gros ours se comptent par dizaines et en voici donc une de plus. Soit tout le premier épisode de cette nouvelle saga grillé par un propos « Wolverine chez les animaux » très convenu et poussif.

D’un autre côté Adam Kubert fait des choses très bien sur le plan visuel, à partir de ce récit minimaliste. Et on comprend bien que l’intention de Gillen, in fine, c’est d’expliquer aussi pourquoi la place de Wolverine n’est plus dans les bois, le forçant sans doute à retourner vers les hommes. Mais la manière de s’y prendre ici est un peu laborieuse. Du coup on a donc un espoir qu’à partir du deuxième épisode ça se réveille un peu mais, pour le coup, sur ce numéro de démarrage, le moteur est grippé… J’ai plutôt tendance à faire confiance à Gillen sur le long terme (quand on voit ce qu’il a fait sur l’origine de Tony Stark, par exemple) mais sur cette lecture là, on n’en sort pas avec une envie furieuse de lire la suite…

[Xavier Fournier]