Avant-Première VO: Review Magneto #2

Avant-Première VO: Review Magneto #2

7 avril 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Magneto #2[FRENCH] Tombé sur une Sentinelle humaine comme à l’époque d’Operation: Zero Tolerance, Magneto remonte la filière et se retrouve dans le ghetto social où les anti-mutants viennent se servir. Le présent et le passé se mélangent alors tandis que le maître du magnétisme se souvient d’autres temps, d’autres rafles… Le Punisher façon mutant ?

Magneto #2Magneto #2 [Marvel Comics] Scénario de Cullen Bunn
Dessin de Gabriel Hernandez Walta
Parution aux USA le mercredi 2 avril 2014

Je ne saute pas forcément de joie quad on ramène le Magneto des comics à son enfance et aux horreurs des années 40 dans le sens où ça ne fait pas totalement partie du personnage. D’abord parce que c’est un ajout relativement tardif mais aussi et surtout parce qu’il est rare qu’il ait fait allusion à son enfance pendant des décennies (là où Claremont se sera plus intéressé au côté chasseur de nazi). D’habitude « Magnus » est plus du genre à internaliser la chose là où le Magneto des films est plus permanent dans sa référence. C’est une petite nuance entre les deux versions du personnage mais, en tout cas, elle est là. Mais Cullen Bunn arrive à négocier la chose de manière à ce qu’on reconnaisse dans l’un des traits de l’autre. Peut-être aussi parce que dans ce numéro Magneto utilise ses pouvoirs plus à l’économie (ne lui laissez jamais une boite de clous), on sent que Bunn canalise des choses liées à X-Men First Class (le film) et un personnage désormais « undercover » qui protège la race mutante à sa manière. Qui n’est plus vraiment celle de Cyclops mais peut-être plus celle d’un Punisher (je serais curieux de voir les deux personnages se croiser d’ailleurs).

Le dessinateur Gabriel Hernandez Walta continue de trouver ses marques sur cette série (comprenez que je l’ai trouvé plus à l’aise que la dernière fois) et son style s’applique vraiment bien à cette ambiance qui ne donne pas trop dans le spandex, qui est riche en flashbacks assez humains et semi-réalistes. Un habitué des surhommes aurait sans doute beaucoup de mal avec les scènes qui correspondent à l’enfance de Max. GHW s’en tire au contraire très bien. Globalement Magneto continue d’être un personnage imprévisible et donc diablement intéressant.

[Xavier Fournier]