Avant-Première VO: Review Justice League #3

16 novembre 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] A chaque numéro son ajout dans l’équipe ? Après Superman à la fin du premier numéro puis Flash pris en cours de route dans le deuxième épisode, la troisième livraison (comme ne le cache pas la couverture) laisse la part belle à Wonder Woman. Avant bien sûr qu’un autre futur membre montre le bout de son nez à la fin. Et si l’important dans tout ça c’était les événements liés à Victor Stone ?

Justice League #3 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessins de Jim Lee
Parution aux USA le mercredi 16 novembre 2011

La « formule » Justice League commence déjà à se faire assez mécanique, même si on n’est qu’au troisième épisode. A écart régulier, on lache donc un nouveau héros dans l’arène, arrivé « par pur hasard ». A croire qu’aucun d’entre eux ne regarde la TV ou n’a des informateurs dans la police. Un héros qui arriverait en disant « Salut, j’ai vu que vous aviez besoin de moi » serait rafraîchissant. Mais non, Wonder Woman arrive à son tour par pûr hasard. A côté de ça, malgré ces réserves l’arrivée de la « Princesse Diana » a ceci d’intéressant que la nouvelle version s’est faite rare, assez pour qu’on ignore ses liens avec le monde des hommes. Ainsi, on découvrira que Steve Trevor fait bien partie de la nouvelle réalité, tandis que Johns et Lee surfent eux aussi sur la vague d’une Wonder Woman plus guerrière, maniant l’épée facilement et se réjouissant à l’avance des batailles à venir. Elle apporte quelque chose d’énergique au combo et ce sera intéressant de voir comment les alchimies se feront. Il n’est pas dit du tout que les liens soient les mêmes qu’avant… Après, l’ajout d’un autre héros vers la fin, avec la splash page de rigueur, a quelque chose de forcé, d’artificiel. Même s’il est logique que les para-démons ne se contentent d’attaquer les villes américaines. C’est juste qu’à force ces ajouts par « couche » en viennent à sembler répétitifs.

L’origine « en cours » de Victor Stone semble elle plus intéressant car on comprend que la technologie qui va faire Cyborg a une autre origine (et peut-être d’autres fonctions) que la version antérieure. Son père le sauve avec tout ce qu’il peut trouver de technologie « exotique » récupérée lors de ses recherches. Ce qui fait qu’il semble qu’une boite-mère soit au programme. D’un côté c’est un deux ex machina pour que les auteurs puissent faire ce qu’ils veulent sans s’occuper de « réalisme technologique ». Ceci pourrait induire des différences de puissance ou même de mentalité pour le nouveau héros. Certes, en un sens ce n’est plus le Cyborg des Teen Titans et on pourrait presque se demander s’il n’aurait pas mieux valu créer un personnage inédit à la place mais les pistes semblent intéressantes. N’empêche que si on raisonne en termes d’arc global, ces arrivées « épisodiques » de membres donnent un rythme assez bizarre. L’impression de lire les épisodes très vite tout en ayant par endroits l’impression de piétiner. Le numéro reste cependant agréable pour cet aperçu plus poussé de la vie terrestre de Wonder Woman…

[Xavier Fournier]