Avant-Première VO: Review Imperial #1

Avant-Première VO: Review Imperial #1

10 août 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Imperial #1[FRENCH] Steven T. Seagle et Mark Dos Santos lancent cette semaine leur nouvelle série, Imperial. Rien d’un « empire » pour le moment mais bien un surhomme qui cherche à recruter son remplaçant. Mais quand vous êtes l’objet de cette attention et que vous êtes, vous, pris par de grands moments familiaux, l’idée d’un super-héros qui vous suit partout pour vous convaincre peut se révéler… un poil envahissant.

Imperial #1Imperial #1 [Image Comics] Scénario de Steven T. Seagle
Dessin de Mark Dos Santos
Parution aux USA le mercredi 6 août 2014

Mark McDonnell est parti seul dans les montagnes pour disposer des cendres de son père. Mais la cérémonie, au demeurant intimiste, est interrompue par un intrus pour le moins inattendu. Imperial, le plus grand super-héros au monde, voit en Mark le remplaçant idéal. Sauf qu’Imperial est une sorte de Superman, qu’il vole, est visiblement supérieurement fort et résistant. Mark, lui, n’est que trop humain. Il n’a pas le moindre pouvoir et en plus est d’une nature fébrile. Quand il est confronté à Impérial, il se fait dessus… Il n’a pas du tout l’impression de pouvoir devenir le nouvel Imperial. De toute manière il n’en n’a pas l’intention. Mark ne pense qu’à une chose. Son futur mariage. Mais le super-héros ne renonce pas. Mark DOIT le remplacer.

À ce stade, on ne sait pas précisément pourquoi Imperial a choisi Mark parmi tous les êtres humains au monde. Mais, dans l’état, la manière la plus facile de résumer ce premier épisode est de le définir un peu comme une sorte de juste milieu entre Supreme et Ben Stiller en mode « Meet the Parents » (et j’écris cela alors que personnellement je ne supporte pas Stiller mais, dans le cas présent, c’est la comparaison qui s’impose). Supreme, d’abord, parce que le style du dessinateur Mark Dos Santos est un peu voisin d’un Chris Sprouse. Si l’on rajoute le côté « Superman blanc » d’Imperial et petit flashback façon 70’s, on n’est pas si loin de Supreme. La comparaison s’arrête par l’introduction de cet aspect « comédie », d’un Mark qui n’est pas du tout prêt à prendre la relève. Devenir super-héros pourrait être vécu comme une chance, mais Mark voit cela comme un fardeau auquel il tente de se soustraire. Reste à savoir si ce fil rouge sera bien l’essentiel du reste de la série, tant il semble qu’il n’aura pas le choix bien longtemps.

[Xavier Fournier]