Avant-Première VO : Review Hack/Slash #18

1 décembre 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] Ravagée par les conséquences de sa précédente aventure, Cassie s’est enfermée dans un mutisme qui effraie son compagnon albinos. Il est loin de se douter des décisions qu’elle est sur le point de prendre. Tim Seeley n’a jamais rechigné à utiliser des personnages venus du monde des « properties » et du « creator owned ». Mais là, c’est un véritable festival pour un épisode qui d’un côté serait supposé marquer un peu la pause… Mais repart de plus belle…

Hack/Slash #18 [Devil’s Due] Scénario de Tim Seeley
Dessin d’Emily Stone & Kevin Melon
Sortie américaine le 3 décembre 2008.

Tim Seeley sait y faire pour entretenir l’intérêt du lecteur… Tout en le déstabilisant par endroit. Tiens, tenez, voici un épisode qui commence avec une scène de chien-démon en train… De faire sa crotte dans la neige. Tout un programme, une ambiance déjantée qui fait qu’après le crossover avec Herbert West le « Re-Animator » la série montre qu’elle n’a aucune intention de se reposer. Le phénomène touche même le graphisme qui – à part une ou deux pages vers la fin – me semble en hausse par rapport aux numéros précédents.

Hack/Slash #18, c’est un peu comme le début d’une nouvelle saison, où l’héroïne est encore marquée par les événements qui ont précédé mais où son entourage est déjà en train de se demander pour elle quelle route Cassie compte emprunter. Et si, contre toute attente, la tueuse de tueurs ne décidait pas d’enchaîner avec le serial-killer et remettait en cause sa mission.

Là aussi le scénariste sait faire rebondir son histoire. Alors que l’héroine est méditative, Vlad, lui fait une rencontre de masse qui a de quoi surprendre. Beaucoup de visages connus hantent ce numéro. Mais que font-ils là ? C’est une bonne partie du mystère, même on si peut s’attendre que les discussions tournent surtout autour de l’évolution de la vie privée de l’héroïne. Même en admettant que vous n’ayez pas lu la série jusqu’ici, elle reste très abordable, c’est là aussi une des forces de Seeley…

[Xavier Fournier]