Avant-Première VO: Review Daredevil #511

21 octobre 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Alors que Daredevil continue sa descente aux enfers, ses amis se mobilisent. Oui, on vous l’a déjà fait il y a quelques semaines avec une meute de personnages comme Luke Cage, Iron Fist ou Elektra mais cette fois c’est au tour des alliés « mortels » de Matt de tenter l’impossible. Un morceau de bravoure qui permet de remettre un coup de spotlight bienvenu sur des gens comme Foggy Nelson ou Dakota North…

Daredevil #511 [Marvel Comics] Scénario : Andy Diggle & Antony Johnston
Dessin : Roberto De La Torre
Sortie aux USA le mercredi 20 octobre 2010

Je ne suis pas vraiment client de Shadowland depuis la mise en place de ce crossover tant il me semblait qu’un des angles intéressants des runs de Bendis et Brubaker était de mettre Daredevil dans une position où il était, d’une certaine manière, son pire ennemi et où on pouvait compter sur lui pour faire les pires choix possibles et se démener, ensuite, avec les conséquences. Le côté « possédé par le démon » a semblé, à contrario, artificiel et un brin décevant, à plus forte raison avec un graphisme irrégulier selon les épisodes. Balancer Spider-Man et Luke Cage dans les pages semblait un brin remplir pour remplir tandis que le ressort du personnage, lui, était lié à une possession démoniaque, sorte de Deus Ex Machina que le scénariste pourrait lever ou pas selon son bon plaisir.

Ce mois-ci, la surprise est meilleure. D’abord, d’emblée, on a droit au retour en force d’un Roberto De La Torre aux dessins, ce qui dynamise déjà le contenu. Ensuite ? Andy Diggle s’emploie a redonner du lustre à la supporting cast de la série. C’est à dire Beckie, Foggy et Dakota montrent que sous leur aspect « normal » ils sont capables de se dépasser et de rester fidèle à un ami qui, finalement, les aura souvent déçu. Bien sûr il y a de l’exagération, de la symbolique (le parcours de Foggy fait un tantinet initiatique et m’évoque l’escalade qu’Elektra « en blanc » devait faire pour se montrer digne des Seven, dans un contexte bien sûr différent). Le cliffhanger final est un peu plus académique et ne laisse guère que deux issues possibles qui semblent un peu courrues

[Xavier Fournier]