Avant-Première VO: Review Convergence #2

Avant-Première VO: Review Convergence #2

19 avril 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Convergence #2[FRENCH] Piégés par Telos, les héros d’Earth 2 décident de prendre les choses en main. Il s’agît d’échapper à leur « gardien » et de tenter de trouver un soutien logistique parmi les différentes villes présentes sur la planète. Mais ils vont vite découvrir que les combats font rage un peu partout. Où Batman peut-il espérer trouver des armes… si ce n’est dans la Batcave, quand bien même ce ne serait pas précisément la sienne…

Convergence #2Convergence #2 [DC Comics] Scénario de Jeff King
Dessins de Carlo Pagulayan
Parution aux USA le mercredi 15 avril 2015

Convergence #2 commence par un large flashback qui nous montre ce que le Dick Grayson d’Earth 2 a laissé derrière lui, segment que l’on se serait attendu à trouver bien plus tôt dans la série (en comptant le #0, c’est quand même cette fois le troisième chapitre). Convergence, le titre central, reste largement axé sur les « survivants » d’Earth 2 et je suis curieux de voir comment cela va jouer sur la perception de l’event (Earth 2 – World’s Emd s’étant couché sous la barre des 25.000 exemplaires vendus, on ne peut pas dire que le tout venant des lecteurs DC a suivi ces personnages). Pour autant Jeff King se permet des passages assez intéressants, comme le clin d’œil voilé à Stan Lee.

Le projet souffre cependant d’un effet de déjà vu. Les cyborgs tirés de la Justice League et manipulés par Brother Eye ne sont pas utilisés autrement que toutes les autres fois où l’on a pu les apercevoir dans des conditions similaires. Et l’impact d’une rencontre que fait Thomas Wayne est minimisé par le fait que l’on passe largement derrière Flashpoint (indice ? regardez la couverture). Oui. Confronter Bruce et Thomas, pourquoi pas mais la chose surfe tellement sur l’émotion déjà véhiculée par la lettre à la fin de Flashpoint qu’il aurait été intéressant que Thomas croise une version alternative de Bruce, par exemple plus typée Silver Age). Jeff King se retrouve prisonnier des codes du genre, veut (et c’est louable) montrer de grands télescopages mais souffre du fait que ces télescopages (ou quelque chose qui y ressemble) ont déjà été utilisés par d’autres auteurs. Par contre, il est indéniable que le dessinateur Carlo Pagulayan fait ce qu’il faut pour que la saga soit agréable à regarder.

[Xavier Fournier]