Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #660

11 mai 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Les Sinister Six n’ont guère de chance. Après avoir passé des années à essayer de détruire Spider-Man alors que celui-ci agissait en solo, voici que l’Homme-Araignée est désormais membre de plusieurs sections des Avengers et, dans le cas qui nous intéresse plus spécifiquement aujourd’hui, de la nouvelle Future Foundation. Mais ces derniers temps Doctor Octopus s’est montré plus terrible. Alors, et si les Sinister Six posaient une menace réelle cette fois-ci ?

Amazing Spider-Man #660 [Marvel Comics] Scénario de Dan Slott
Dessins de Mike McKone & Stefano Caselli
Sorti aux USA le mercredi 11 mai 2011

Deux dessinateurs talentueux mais de styles différents, une horde de personnages… cela peut donner un côté fouillis et une scénographie assez aléatoire. Cet épisode en est, en un sens, la preuve. Mais d’un autre coté l’ambiance distillée par Mike McKone et Stefano Caselli reste globalement très sympathique, posée sur un scénario assez dynamique de Dan Slott. Le tout est tonique, même si l’ensemble ne prétend pas avoir une philosophie d’une profondeur phénoménale (mais d’un autre côté ce n’est pas le but). Slott, qui a déjà plusieurs fois mis en scène des rencontres entre Spider-Man et les Fantastic Four, est à l’aise pour dresser le portrait de la Future Foundation. Plus, j’ai trouvé, que pour l’épisode précédent, qui était plus marqué par l’impression de deuil (et peut-être que du coup l’humour de Slott restait un peu sur les starting blocks).

Certes, on nous case encore une fois un nouveau costume de Spider-Man mais celui-ci et les circonstances qui l’amènent sont très différents des uniformes de ces derniers temps et sert le sentiment comique. On peut même se demander s’il n’y a pas une sorte de commentaire de Slott sur le ridicule de certaines situations récentes. En tout cas, qu’il y ait autocritique ou pas, cette fois ça passe beaucoup mieux puisque c’est sur le registre de l’humour. Juste peut-être une chose qui m’a surpris sur la fin : Carlie (normalement représentée sous les traits d’une laborantine réservée, une sorte de Peter Parker au féminin) apparaît comme une sorte de version châtain de Mary-Jane Watson. Il aurait suffit que le coloriste lui fasse les cheveux rouges et on y était. Peut-être qu’éditorialement un peu plus de pilotage serait nécessaire pour que les personnages restent égaux à eux-mêmes… Mais sinon globalement c’est sympathique. Dommage cependant que ce soit à 3,99$…

[Xavier Fournier]