Avant-Première VO: Review All-New X-Men #6

Avant-Première VO: Review All-New X-Men #6

17 janvier 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review All-New X-Men #6[FRENCH] Les premiers X-Men s’installent dans les murs de la Jean Grey Academy… mais ce n’est pas sans poser problème, en particulier à la Jean Grey en question mais aussi à un Scott Summers qui ne s’en remet toujours pas d’être passé du rang de leader des X-Men à celui de pestiféré.

All-New X-Men #6All-New X-Men #6 [Marvel Comics] Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de David Marquez
Parution aux USA le mercredi 16 janvier 2013

Jean Grey a non seulement fait un bond dans le temps, elle a aussi appris qu’elle était télépathe, pratiquement du jour au lendemain. C’est un traumatisme qu’elle a du mal à gérer. D’autant plus que sa seule présence créé des remous dans l’académie. De quoi être bombardée par des ondes télépathiques. La scène a surtout l’avantage de mieux nous montrer l’alchimie entre Jean et Kitty Pryde, laquelle devient (à l’instar de la couverture) une sorte de mentor pour le groupe. Autre point d’orgue de l’épisode, Cyclops décide d’aller voir ailleurs pour se changer les idées et joue au passage un tour à Wolverine. Brian Michael Bendis utilise un renversement de situation avec une scène du film X-Men, histoire de bien nous montrer que les rôles ont été inversés. On s’amusera de la réaction de Scott au coût de la vie. Ainsi de la discussion d’un autre membre des All-New X-Men avec sa contrepartie…

Je suis moins convaincu par la fin, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. D’abord ce n’est pas sur la foi d’une seule photo que le personnage qu’on aperçoit devrait décider d’une stratégie. La présence d’un « Cyclops jeune » peut s’expliquer de milles manières dans le contexte de l’univers Marvel (un skrull ? un clone ? un robot ? un échappé d’Age of Apocalypse ?). Ce qui fait qu’on peine à croire que cette ennemie des X-Men décide d’un coup de s’y intéresser. Ensuite, au niveau dessins, c’est le premier numéro de la série qui n’est pas par Stuart Immonen et, pour autant que David Marquez fournisse un travaille très intéressant, il souffre cependant de la comparaison. La fin un peu en deça, surtout, fait qu’à ce jour c’est sans doute l’épisode le moins palpitant (pas mauvais, mais ça manque de sel) de cette jeune série.

[Xavier Fournier]