Avant-Première VO : Farscape: D’Argo’s Lament #3

22 juin 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Farscape: D'Argo's Lament #3[FRENCH] Quand on veut marchander quelque chose et qu’on n’a pas le sou, être confondu avec un général très puissant se révèle être un don du ciel. Un atout qu’on peut exploiter. Cela devient néanmoins un problème quand le vrai général montre le bout de son nez et que ceux avec qui on marchandait s’estiment trompés. Là pour le coup on se retrouve dans la gueule du loup. C’est ce qui est arrivé à D’Argo au terme de l’épisode précédent. Le voici maintenant au centre d’un dilemme.

Farscape: D’Argo’s Lament #3 [Boom] Scénario de Rockne S. O’Bannon & Keith DeCandido
Dessin de Neil Edwards
Sortie américaine le 24 juin 2009.

Farscape: D'Argo's Lament #3Jusqu’ici ma réserve avec les adaptations en comic-books de Farscape c’est que si vous ne connaissiez pas le show d’origine, vous aviez du mal à savoir ce qu’étaient les Luxans. Là, pour le coup, Keith DeCandido règle une bonne partie de la question en nous racontant en quelque sorte l’origine de D’Argo et son passé militaire, d’où découle toute une problématique de code de l’honneur. A compter de ce moment-là, l’histoire devient plus personnelle pour le héros qu’une simple quête d’un réservoir de lubrifiants. En fait, malgré mon entrée en matière dans l’intitulé de cet article, le récit cesse d’être une sorte de guet-apens intersidéral. Il ne s’agit plus de savoir comment D’Argo va se tirer de sa mésaventure mais bien d’estimer si tout bonnement il va le vouloir, vues les circonstances.

Graphiquement, on est toujours dans le cadre de cet univers un peu trop bleuté à mon goût mais Neil Edwards prend la peine de poser un peu mieux ses décors (peut-être que la dernière fois tenait plus d’une question de délai finalement). Avec une colorisation un peu plus pêchue, on aurait quelque chose de vraiment intéressant. A ce stade cependant c’est vraiment le scénario qui mène la danse et qui s’emploie à décortiquer les personnages. On évite donc du coup les travers du genre « space opera », au bénéfice d’une histoire bien plus humaine…

[Xavier Fournier]