Avant-Première VO: Broken Trinity Pandora’s Box #1

23 février 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Alors que la mini-série/crossover Broken Trinity a introduit deux nouveaux porteurs de talismans dans l’univers Top Cow, Pandora’s Box est l’occasion de voir ce que valent Glori et Finn quand ils évoluent en dehors de l’ombre de Witchblade ou de Darkness. Après un début un peu convenu, on entre néanmoins dans le vif du sujet…

Broken Trinity Pandora’s Box #1 [Top Cow] Scénario de ROB LEVIN & BRYAN EDWARD HILL
Dessin de ALESSANDRO VITTI
Sortie aux USA le mercredi 24 février 2010

L’opposition entre deux talismans/pouvoirs anciens est un thème connu dans l’univers Top Cow, remontant pratiquement aux débuts de Witchblade il y a une quinzaine d’années. Les porteurs de Darkness affrontent ainsi depuis des siècles les porteuses de Witchblade ou les avatars de l’Angelus. Aussi, avec deux nouvelles forces aussi évidentes que la glace (Finn) et le feu (Glori) que tout oppose, la cosmogonie de l’éditeur semble au début de ce numéro sérieusement bégayer. Le protecteur de Glorianna ne serait-il pas son équivalent du Curator (celui qui renseigne Witchblade sur les talismans) ? Et Elias, fanatique manipulateur vu un plus tard ne tiendrait-il pas d’un Kenneth Irons (vieil adversaire de la même Witchblade) en un peu plus religieux ? Pendant toute une première partie de l’épisode, avouons-le, je me suis dit qu’on nous rejouait des situations classiques (ou des clichés ?) avec d’autres personnages (mais finalement pas si différents que ça, puisque, par exemple, le background de Finn évoque un peu celui d’Estacado)

MAIS… Dans le même temps Rob Levin & Bryan Edward Hill introduisent cependant certaines variations qui vont dans le sens de la mue de l’univers Top Cow tel qu’enclenchée par le scénariste  Ron Marz dans sa série de référence (Witchblade, donc). Oui, effectivement, certaines tournures évoquent des similitudes avec une dualité Darkness/Witchblade mais finalement c’est rapidement pour faire apparaître des variations. On peut attendre de Finn et de Glori des réactions différentes de celles de Pezzini ou d’Estacado dans les mêmes circonstances ou tout au moins dans le même contexte (avec un autre classique de Top Cow: les ambiances à la Da Vinci Code où le Vatican planque encore et toujours des secrets occultes de nature à ravager le monde). Je ne pensais pas grand chose de Finn ou de Glori et il est vrai, quand même, que ce numéro part un peu à partir de rien (tout ou presque reste à faire avec ces personnages) mais il est évident que les auteurs commencent à donner du relief à leurs deux protagonistes, tout en tissant derrière eux une toile d’éléments (comme la fameuse Pandora’s Box qui donne son nom à la série). Plutôt une bonne surprise, qu’il conviendra de confirmer dans l’épisode suivant…

[Xavier Fournier]