Avant-Goût VO : Young X-Men #4

6 juillet 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] On connaît à Yanick Paquette un talent certain pour dessiner des bombes au profil aérodynamique. Mais cet épisode place l’accent sur les membres masculins des Young X-Men ainsi que du camp adverse (quel qu’il soit). Mais l’artiste excelle là aussi, histoire de montrer qu’il ne se contente pas de jolies filles. Niveau scénario, beaucoup de faux semblants mais un cliffhanger qui ne surprendra pas grand monde. Cette surprise téléphonée passée, reste un intérêt certain des autres intrigues…

Young X-Men #4 [Marvel] Scénario : Marc Guggenheim
Dessins : Yanick Paquette
Sortie aux USA : le 09 juillet 2008

Les Young X-Men sont toujours poussés à attaquer des membres du Hellfire Club qui ne sont autres que les ex-New Mutants des années 80. Les filles, elles, prennent relativement le second plan tandis que le mutant Ink semble… étrange. On sait depuis quelques temps qu’il s’agît d’un traître mais il semble avoir son propre agenda, qui n’est pas forcément celui de son mentor. Les premières pages permettent d’explorer un peu plus la manière dont ses pouvoirs marchent et l’approche est plutôt surprenante. Clairement on ne sait pas tout de ce mutant et il pourrait bien nous surprendre dans les épisodes à venir.

A l’inverse Wolfcub et Rockslide forment une bonne doublette dont le fonctionnement évoque un peu la dynamique qui réunissait à la grande époque Nightcrawler et Colossus. Et… c’est tout. Les Young X-Men ne sont plus guère que trois, leurs co-équipières ayant été retirées du jeu dans les épisodes précédents. Heureusement qu’un nouveau joueur entre en scène pour prêter main forte au trio bien que ceux-ci l’ignorent encore.

La chose qui va hausser les sourcils de nombreux sourcils, c’est la « surprise » réservée en fin d’épisode, qui n’en est vraiment pas une si vous avez suivi le fil de nos réflexions sur les trois premiers épisodes de la série. Difficile de ne pas lire cette scène sans esquisser un « bof, on l’avait vu venir ». Maintenant ce coup de théâtre qui n’en est pas un ne doit pas cacher les mérites de l’histoire de Guggenheim. Certaines choses, heureusement, semblent moins prévisibles que cette fin. Les mystères de Ink, l’identité et les pouvoirs du mystérieux bienfaiteur de l’équipe ou encore le nom du mutant dont Blindfold a prédit la mort ? Si cette fin est molle, reste que la série garde une bonne partie de son énergie et qu’on lui fait confiance pour nous surprendre… une autre fois.

[Xavier Fournier]