Avant-Première VO: Review Hellboy And The B.P.R.D.: 1954 – Black Sun #1

Avant-Première VO: Review Hellboy And The B.P.R.D.: 1954 – Black Sun #1

25 septembre 2016 Non Par Xavier Fournier

Hellboy est jeune, il n’est sur Terre que depuis une dizaine d’années mais travaille déjà pour le B.P.R.D. Et sa nouvelle enquête, à mi-chemin entre les films The Thing et Iron Sky, va le confronter à des adversaires qu’il connaît déjà. Du Hellboy au goût vintage

Avant-Première VO: Review Hellboy And The B.P.R.D.: 1954 - Black Sun #1Hellboy And The B.P.R.D.: 1954 – Black Sun #1 [Dark Horse]
Scénario de Mike Mignola & Chris Roberson
Dessins de Stephen Green
Parution aux USA le mercredi 21 septembre 2016

Hellboy est mort et est arrivé au bout de son histoire. Mais cela, c’est dans le présent. Il reste encore des décennies passées à explorer, pleine de savants fous, de machines délirantes ou de sortilèges horrifiques. A travers les miniséries Hellboy And The B.P.R.D., le personnage de Mike Mignola continue de briller et de mettre en valeur les caractéristiques qui ont fait son succès. Cette fois le voici envoyé dans le cercle arctique pour enquêter sur de mystérieux événements aux abords d’une station scientifique. Une créature mutée rode aux alentours et tue ceux qu’elle rencontre… Mignola et Roberson prennent la peine d’installer leur histoire dans les préjugés de l’époque. C’est à dire que les scientifiques de 1954 sont presque aussi étonnés de voir débarquer un démon rouge qu’un agent du B.P.R.D. à la peau noire. Quand on réalise que la créature est liée à la découverte d’une sorte d’OVNI, on pense d’office à une référence, le film « La chose d’un autre monde » et ses différents remakes. Mais comme dans un jeu de poupées russes, les auteurs cachent derrière ces apparences leur véritable intention.

« I’m thinking that we might be dealing with a yeti. »

Le dessinateur Stephen Green est un ancien élève de Sean Murphy. Une fois qu’on le sait, on voit une trace de filliation. Ce qui est intéressant, c’est qu’il s’empare d’Hellboy pour le sortir des ambiances habituelles liées à Mignola. Green travaille moins sur les ombres, par exemple, alors que la facilité – vu que l’histoire se passe dans la nuit arctique, d’où le titre – aurait été de tout noyer dans l’encre noir. Green dessine également un Hellboy plus fluet, en tout cas moins carré que ce à quoi nous sommes habitués, mais c’est logique dans le contexte d’un héros beaucoup plus jeune. Bon début, qui sait utiliser des clichés mais sans doute pour mieux les retourner.

[Xavier Fournier]