Avant-Première VO: Review Weirdworld #2

Avant-Première VO: Review Weirdworld #2

24 juillet 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Weirdworld #2[FRENCH] Jason Aaron et Mike Del Mundo promène Arkon, le barbare ennemi/allié des Avengers et des X-Men dans Weirdworld, un monde composite où se trouvent réunis, en gros tous les concepts de Marvel relevant de la Fantasy. Un pseudo-Conan qui ne dit pas son nom, certes, mais l’occasion de revoir des personnages anciens, dans des postures nouvelles.

Weirdworld #2Weirdworld #2 [Marvel Comics] Scénario de Jason Aaron
Dessins de Mike Del Mundo
Parution aux USA le mercredi 22 juillet 2015

Même remarque que je faisais ces derniers temps sur des spin-offs de Secret Wars. Comme pour Hail Hydra ou Where Monsters Dwell, le choix de Weirdworld comme titre me surprend doublement car d’une part celà fait référence à une licence qui n’a rien à voir avec Arkon, de l’autre c’est se donner beaucoup de mal pour pas grand-chose. A leur place j’aurai sans doute été dans le sens d’un Savage Sword of Arkon ou Arkon The Barbarian, pour souligner encore plus le parallèle avec Conan. Mais c’est une question d’ordre « cosmétique » car voilà encore une série qui n’a rien de majeur et qui, pourtant, installe un monde cohérent et plein de surprises. J’avoue que je ne sais pas forcément ce qu’un néophyte en retiendrait, mais en ce qui me concerne, l’itinéraire d’un barbare qui a perdu de vue son royaume et qui le cherche désespérément contient assez d’archétypes pour que celà « parle » immédiatement.

Niveau dessin, Mike Del Mundo donne à la série quelque chose qui tient un peu des ambiances de la nouvelle génération Image, pas si éloigné d’un Black Science ou d’un Low (même si les dessinateurs concernés ont d’autres styles). Maintenant je dois dire que là aussi, pour aller à fond dans une ambiance Heroic Fantasy, mon premier choix aurait plutôt été un autre Mike, Deodato, avec ses ombres plus prononcées, ces personnages plus massifs. Del Mundo s’en tire bien, pourtant, et je crois d’ailleurs que le compagnon d’infortune d’Arkon n’a jamais été aussi bien dessiné depuis sa création dans les années 80. De manière assez incroyable, dans ce deuxième épisode, il y a du Crystar au menu. De quoi réjouir sans doute les quelques fans de cette série oubliée… mais aussi de quoi les faire hurler, tant Jason Aaron joue la douche écossaise. Et pourtant, peu importe l’état de certains figurants, il sait leur donner une mystique. Arkon terrifié d’oublier son monde, la quête de son partenaire et la finalité de celle-ci… Tout fonctionne au point que je ne dirais pas non si on m’annonçait une ongoing à venir avec les mêmes protagonistes…

[Xavier Fournier]