Avant-Première VO: Review: Velocity #1

28 juin 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Velocity, l’héroïne super-rapide vue d’habitude dans les rangs de la Cyberforce a droit à ses propres aventures solo. Ron Marz, qui n’a plus besoin de faire ses preuves en matière d’héroïne de Top Cow, se donne pour mission d’intégrer le personnage dans une intrigue et une problématique forcément trépidante. Ou comment prendre de vitesse une « speedster »…

Velocity #1 [Top Cow] Écrit par Ron Marz
Dessins de Kenneth Rocafort
Sortie aux USA le mercredi 30 juin 2010

A défaut de ramener Cyberforce dans des aventures régulières, le scénariste Ron Marz sculpte autour de l’univers de l’équipe une vraie mission suicide. Un savant fou qui a (ou pas, c’est une question de point de vue) certaines raisons de détester l’équipe de super-cyborgs a mis au point un plan pour la détruire. Un plan qui passe par Velocity, l’héroïne super-rapide. Mais encore faudrait-il arriver à rattraper celle qui est sans doute la plus difficile à capturer de tout le groupe. Pourtant les assaillants vont y arriver et même, au passage, lui révéler leur plan. Le drame, c’est qu’il est déjà trip tard. Ils ont pris grand soin de tout lui dire… parce qu’elle ne peut rien arrêter et qu’elle même n’a plus que quelques minutes à tuer…

Même s’il n’y a pas d’histoire de maintenir sa vitesse à une allure constante, ce comic-book basé sur Velocity me fait un peu penser à une sorte de juste milieu entre les films Mort à l’Arrivée et Hyper Tension. Ce n’est pas tellement qu’on annonce l’héroïne comme étant condamnée (ça, dans le contexte d’un univers partagé, on sait souvent que c’est de la « promesse de gascon ») mais bien ce constat de départ (ou en tout cas de moitié d’épisode) où elle apprend trop tard les choses. Son objectif semble d’emblée voué à l’échec et, après avoir instauré un vrai rapport entre le personnage et sa vitesse, Ron Marz la laisse dans une situation ou, en gros, « rien ne sert de courir ». Le graphisme de Kenneth Rocafort est lui aussi particulièrement indiqué pour transmettre une impression « cinétique » à cette BD. Bref, bien qu’on ne croit pas un instant que Velocity va vraiment mourir à la fin, il y a un sentiment de tension qui est tangible et qui génére un intérêt… On ne peut forcément qu’attendre la suite en espérant la voir arriver… à toute vitesse !

[Xavier Fournier]