Avant-Première VO: Review Spider-Man: Season One #1

Avant-Première VO: Review Spider-Man: Season One #1

15 mai 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Pour contre-attaquer face à la gamme Earth One de DC Comics, Marvel a lancé en février une nouvelle ligne Season One. Ces Graphic Novels réinventent les premiers jours des héros emblématiques de la Maison des Idées. La réinterprétation des origines des X-Men, des Fantastic Four et de Daredevil nous avait déçus. Mais pour Marvel, Spider-Man est un personnage stratégique, surtout avec la sortie d’un nouveau film en juin prochain…

Spider-Man: Season One #1
Scénario : Cullen Bun
Dessins : Neil Edwards
Sortie le mercredi 9 mai 2012

Les origines de Spider-Man sont un classique dans le monde des comics. Le jeune Peter Parker n’est pas très populaire au lycée. Élève modèle, Peter assiste à un présentation scientifique lorsqu’il est piqué par une araignée radioactive. Il développe des pouvoirs : il peut grimper aux murs, il a des réflexes surhumains et un sixième sens qui l’avertit du danger. Pour compléter sa panoplie, le jeune homme invente des lances-toile. D’abord conquis par le monde du show business, Peter apprendra à ses dépends qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Un héros est né…

CHAPTER ONE
Spider-Man a connu plusieurs versions de ses origines depuis août 1962. Certaines ont été violemment critiquées comme Chapter One par John Byrne ou au contraire acclamées comme Ultimate Spider-Man de Brian Bendis. Cullen Bunn (Captain America and Bucky, Battle Scars…) se risque à réinterpréter la naissance du Tisseur dans un récit de 100 pages. Le scénariste commence par expliquer qui est Peter avant de le transformer en héros. Habillement, il passe rapidement sur la première apparition de Peter en catcheur pour se concentrer sur le premier combat du héros avec un vilain ailé… le Vautour ! Même si ce dernier est bien le deuxième ennemi de Spider-Man (après le Caméléon dans ASM #1), il est étrange que le scénariste n’est pas choisi le Lézard, vilain du prochain film. Mais nulle doute que le méchant reptile sera omniprésent cet été dans les séries régulières du Tisseur.

TISSAGE DE MAÎTRE
Le vrai plus qui distingue Spider-Man: Season One des autres récits de la gamme, c’est Neil Edwards, son dessinateur. Cet artiste s’est déjà illustré sur Fantastic Four et Iron Man 2.0 (et on le retrouve cette semaine sur Scarlet Spider). Son style est très proche de celui de Bryan Hitch. Il n’a pas à rougir de la comparaison. Ce trait plus « réaliste » donne de l’ampleur au récit. La sortie récente du creator-owned de Hitch (America’s got Powers) pourrait donner un coup de bots aux ventes de ce graphic novel.

CURIEUX CHOIX
Deux choses m’ont paru un peu surprenante. Tout d’abord, pourquoi l’éditeur a choisi Avenging Spider-Man pour compléter le recueil ? Certes, chaque GN montrer par le biais d’un épisode récent ce qu’est devenu le héros. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir choisi Amazing Spider-Man ? Ce numéro #1 se termine sur un cliffangher, pas trop judicieux pour un lecteur occasionnel. D’autre part, le mois de mai semble un peu tôt pour profiter du buzz de la sortie ciné. Il aurait peut-être mieux fallu le sortir en juin. Spidey n’est d’ailleurs pas le dernier de la gamme puisque Ant-Man ou Hulk débarque cet été. Si vous êtes novices, n’hésitez pas ! L’histoire concise mais profonde vous permettra de tout connaître sur la naissance de Tête-de-toile. Pour les fans, le graphisme ne pourra que vous attirer.

[Pierre Bisson]