Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #2

Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #2

14 août 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Spider-Man 2099 #2[FRENCH] Miguel O’Hara, le Spider-Man de l’an 2099, continue de s’acclimater à notre époque. Mais ce deuxième épisode le voit occupé à tout autre chose que protéger la famille Stone. Au contraire, voici que Peter David privilégie la construction de la « supporting cast » de la série. Avec dans certains cas une « accélération » étonnante.

Spider-Man 2099 #2Spider-Man 2099 #2 [Marvel Comics] Scénario de Peter David
Dessin de Will Sliney
Parution aux USA le mercredi 13 août 2014

Ce serait facile à oublier. Pourtant il y a une vingtaine d’années, quand Peter David a créé Spider-Man 2099, il ne s’est pas contenté de transposer un homme-araignée dans le futur. Il lui a aussi donné une mentalité bien à part, un humour à froid, cassant. Peter Parker, à côté de lui, c’est un vrai Deadpool. On peut le constater ici quand, après avoir arrêté net un hold-up qui constitue l’essentiel de l’action du numéro, Miguel/Michael se met en tête d’en apprendre plus sur son voisinage… Et que, dans le même temps, d’autres personnes veulent en savoir plus à son sujet. En un sens, c’est un deuxième épisode « antidramatique », qui risque d’en surprendre plus d’un. Mais qui sera sans doute essentiel dans la construction de la série.

Ce qui peut surprendre, ce sont les priorités du héros. Entre cacher le fait qu’il vient du futur et cacher qu’il est Spider-Man, j’aurais pensé qu’il aurait mis les choses dans un ordre différent. Peter David se fait plaisir en écrivant un personnage assez direct, qui mais finalement cache peu de choses sur lui. En face, on peut comprendre que certains de ses interlocuteurs ne tiquent pas tellement ca peut paraître gros. En même temps, j’ai quand même du mal qu’une personne en particulier puisse admettre ce que Miguel lui raconte comme s’il s’agissait de mettre une lettre à la poste. Peut-être, par contre, que ces facilités apparentes cachent un gros retour de boomerang. La concierge Tempest, par exemple, me fait sacrément penser à la femme-araignée qu’on avait vu se cacher dans l’entourage de Peter après The Other. Et dans Goblin Nation, Liz Allen n’était pas vraiment une blanche colombe. Tout cela risque bien de revenir éclater au visage de mister O’Hara de manière moins heureuse que l’on pourrait le penser dans cet épisode. Au dessin, Will Sliney fait des choses intéressantes. Par contre, dans les scènes d’intérieur, il gère assez peu les ombres des décors, ce qui fait que c’est surtout le coloriste qui donne de la texture à tout cela…

[Xavier Fournier]