Avant-Première VO: Review Princess Leia #2

Avant-Première VO: Review Princess Leia #2

23 mars 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Princess Leia #2[FRENCH] Leia est non seulement une des têtes de la rébellion mais aussi la princesse de la défunte planète Alderaan. Autant dire que les survivants de son monde d’origine, éparpillés dans la galaxie, ressentent le contrecoup de son choix politique. Leia et sa « garde du corps » ainsi que R2-D2 tentent alors de faire leur possible pour les sauver.

Princess Leia #2Princess Leia #2 [Marvel Comics] Scénario de Mark Waid
Dessins de Terry Dodson
Parution aux USA le mercredi 18 mars 2015

Titre visiblement pensé avec un autre ton que les deux séries (Star Wars et Darth Vader) mensuelles, Princess Leia entretient un ton plus girly dans l’ambiance et le design. D’abord, il y a la densité des rôles féminins qui tend à rétablir l’équilibre (l’univers de Star Wars d’habitude, c’est à peu près aussi mixte qu’un album de Tintin). Ensuite, il y a le design même des environnements… Fidèle aux designs des films, il est moins chargé, moins « noir » que ce que l’on a vu sur les deux autres titres. Pourtant, limiter cette mini à une version « Princesse Disney » de l’univers de Star Wars serait amplement réducteur. D’abord parce que Mark Waid prend soin de construire le personnage de Leia, d’en donner un aperçu plus « bagarreuse ». Même si la référence à Solo me paraît un peu forcée et peu maline, cette Leia-là s’occupe de redorer le blason de celle des films qui, il faut bien l’avouer, râlait beaucoup mais laissait à Luke et Han une bonne partie du sale boulot. À bien des égards, cette Leila-là me fait penser à l’héroïne du Star Wars: Legacy vol.2 de Dark Horse, qui descendait d’elle et de Han Solo.

Terry Dodson aussi approche de manière différente son dessin. Par exemple, il y a une certaine maîtrise dans le fait de représenter la coupe caractéristique de la princesse dans certains passages, tout en s’émancipant de ce signe distinctif dans d’autres scènes… Et pourtant ça reste elle. Dodson aménage aussi ses reliefs, ses effets. On n’est clairement pas dans un album de Red Skin ou de Songes. La chose est plus légère dans les textures. Bon point, aussi, pour la révélation de fin d’épisode, qui donne une figure (quand bien même minime) à l’ennemi. Waid et Dodson retrouvent bien le côté « serial naif » qui animait l’œuvre de G. Lucas à ses débuts.

[Xavier Fournier]